L’apport du Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, pour la promotion des valeurs de tolérance, de dialogue et du vivre-ensemble, dans un contexte international marqué par la montée de l’extrémisme, a été mis en valeur lors d’un colloque qui a réuni, samedi à Agadir, d’éminentes personnalités du milieu politique, académique et associatif du Maroc et de l’étranger.
Le Prix de la Reconnaissance Spéciale du leadership dans la promotion de la tolérance et le rapprochement inter-culturel décerné, récemment à New York, à Sa Majesté, par la Coalition mondiale pour l’Espoir, constitue une illustration de la place du Royaume en tant que modèle d’une société musulmane tolérante et ouverte sur le monde, ont-ils souligné lors de cette rencontre placée sous le thème: «Le Maroc modèle d’une société musulmane tolérante et ouverte sur le monde».
Le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a évoqué, à ce propos, les efforts constants du Maroc, sous la conduite du Souverain, pour faire barrage à toutes les formes d’extrémisme, de radicalisation et de violence et pour promouvoir l’Islam en tant que religion de paix, de juste milieu et de coexistence.
L’aura spirituelle de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en Sa qualité de Commandeur des croyants, est garante de la promotion d’un Islam modéré et tolérant, a poursuivi M. Aujjar citant la panoplie de mesures et programmes initiés par le Maroc, au niveau national et international, pour déconstruire le discours extrémiste et promouvoir un islam modéré, ouvert et authentique.
Après avoir rappelé que la tolérance est un acte de solidarité et d’humanisme, l’ex-ministre française de la Décentralisation et de la fonction publique (2012-2016) et de la Justice (2000-2002), Marylise Lebranchu, a salué le Royaume « un pays de tolérance et de respect ».
Le Maroc constitue un modèle civilisationnel de coexistence et d’interaction entre les musulmans et les adeptes d’autres religions, notamment les Juifs et les Chrétiens, a-t-elle indiqué en rappelant que Feu le Roi Mohammed V a pris sous sa protection les juifs marocains pour les prémunir contre la tyrannie du régime de Vichy allié des nazis.
L’ancien député français et président du groupe d’amitié France-Maroc (2012- Juin 2017), Luc Chatel, a énuméré, de son côté, les initiatives prises par les deux pays pour promouvoir les valeurs de dialogue et du vivre ensemble et vaincre les menaces qui pèsent sur le monde, notamment la montée de l’extrémisme et l’instrumentalisation de la religion à des fins idéologiques et politiques.
Après avoir rappelé que le Maroc représente un modèle de société musulmane moderne et ouverte sur le monde, l’acteur associatif Ahmed Ghayet, fondateur de l’association Maroc pluriel, l’universitaire Hassan Fenine, et le responsable éditorial du magazine le Point Afrique, Malick Diawara, ont mis en relief la richesse et la diversité de la société marocaine avec ses différents affluents renforcés aujourd’hui par des vagues de migrants subsahariens dont la régularisation a été décidée sur Hautes directives Royales.
Dans leurs interventions, les différents intervenants n’ont pas manqué de relever l’impératif d’agir davantage sur le terrain associatif, culturel, éducatif et sur les réseaux sociaux pour promouvoir, notamment auprès des jeunes, les valeurs du vivre-ensemble et de tolérance et faire barrage à l’extrémisme et au discours de la haine et de la violence.
Le colloque qui s’est déroulé en présence notamment du ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, et du Wali de la région Souss-Massa, Ahmed Hajji, se tient en marge de la 12ème édition du Concert pour la Tolérance, placé sous le Haut patronage de S.M le Roi Mohammed VI. Depuis 2005, ce concert associe des artistes marocains, français et internationaux autour de l’universalité des valeurs de tolérance, de paix, de respect et de dialogue.
(MAP)