Démocratie participative !

Depuis un certain temps, dans le sillage de la dynamique qui émaille tous les aspects du développement de la Nation qu’on se plait de qualifier d’émergente, la démocratie participative s’érige en leitmotiv primordial. La priorisation de ce concept prôné et l’instauration du modèle marocain, issu des spécificités intrinsèques, concourent à l’édification de cette approche aussi bien complexe que nécessaire.

Plusieurs enjeux sont en vue autour de cette thématique, en corrélation avec des violets y afférent, tels que l’harmonie territoriale, la décentralisation, les réformes institutionnelles, le développement durable, la parité et l’équité, l’intégration des jeunes, l’insertion des couches en situation précaire dans la vie démocratique…Cette ébauche nationale ambitionne, en effet, d’ouvrir un large éventail sérieux dans ce sens, au lendemain de l’adoption des dispositions de la loi suprême et à la veille du prochain échéancier  électoral.

La démocratie participative étant partie intégrante de la nouvelle constitution, à travers la mise en place d’une panoplie d’instances consultatives et l’introduction de nouveaux droits, permet l’implication des citoyens dans l’élaboration des politiques publiques. En parallèle, le rapport de la régionalisation avancée présente pareillement une pléthore de suggestions susceptibles d’activer les mécanismes de consultation avec les populations, par le biais d’orientations et de principes destinés aux différentes régions. Il est donc loisible de procéder à des rassemblements où sera donc convié un parterre de chercheurs, de décideurs et d’acteurs politiques et associatifs en vie de mettre en œuvre des propositions tangibles pour ces grandes problématiques qui s’articulent autour des sujets clés, à savoir démocratie participative, cohérence nationale et déclinaison territoriale, ville inclusive et intégration des groupes vulnérables, démocratie participative et rôle des acteurs économiques, démocratie participative et parité.

Enfin, il faut bien dire que le Maroc, durant cette dernière décennie,  s’est érigé en nation attachée aux préceptes de la démocratie participative, en dépit des contraintes et des faiblesses ayant émaillé cet ardu processus, par le truchement de l’incorporation dans le tissu sociétal, des démarches notoires, telles l’Initiative nationale du développement humain (INDH) lancée en 2005,en vue «d’optimiser des choix publics en matière d’affectation de ressources en fonction des besoins exprimés des citoyens au niveau local», les nouvelles attributions de la Charte communale de 2009, pouvant «créer auprès du conseil communal une commission consultative de la parité et de l’égalité des chances, composée des personnalités appartenant à des associations locales et d’acteurs de la société civile, la nouvelle constitution favorisant également «la nécessité d’associer les populations aux stratégies de développement».

Saoudi El Amalki

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