Le PPS au Parlement
Tout en soutenant que les produits agricoles marocains se distinguent par leur haute qualité à l’échelle mondiale et sans s’arrêter sur le débat national, toutefois légitime et sain sur la nécessité d’équilibrer l’autosuffisance et les exportations, le président du groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants, Rachid Hamouni a tenu à alerter sur la gravité d’une information, selon laquelle des concombres marocains contaminés à l’Oxamyl auraient été détruits par les autorités portugaises.
Dans une question écrite, adressée le 26 avril courant au ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Hamouni l’invite, dans le souci de défendre les intérêts du pays et son image, à présenter des éclaircissements autour de cette affaire et à montrer le vrai du faux. Ou ne s’agit en fin de compte que d’informations qui font partie d’une campagne tendancieuse contre les intérêts du Maroc et la qualité de ses exportations agricoles.
Le député rappelle que des médias ont rapporté que des résidus de pesticides dépassant la limite réglementaire ont été trouvés dans des concombres importés du Maroc, entraînant leur destruction à la frontière portugaise.
Selon des sources du Système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (Rapid Alert System for Food and Feed, RASFF), les autorités portugaises ont signalé la présence de ces concombres contaminés.
Selon ces mêmes sources, les concombres marocains contenaient des restes du pesticide Oxamyl à une proportion au-delà de leur limite maximale de résidus. Les autorités portugaises ont donc procédé à leur destruction afin de prévenir leur distribution sur les marchés de l’Union européenne.
L’Oxamyl permet de contrôler les ravageurs du sol et du feuillage des plantes. L’intoxication à ce pesticide peut provoquer des maux de tête, des vertiges, des douleurs thoraciques, de la confusion, de la vision floue, de la transpiration, des nausées, des coliques, une constriction des pupilles, un ralentissement du pouls, une cécité ou même la mort, précise-t-on de même source.
M’Barek TAFSI