Lors du récent conseil d’administration de l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), Lahcen Haddad, ministre de tutelle vient de se faire passer pour un coureur tenace après un budget additionnel en direction de son département essoufflé, en vue de joindre les deux bouts, à la veille de l’expiration de son mandat. Il s’agirait, entre autres, d’impulser de nouvelles bouffées d’oxygène, en termes de promotion du produit national et de redressement des destinations, en pertes de vitesses.
Il est également question de diversifier les marchés émetteurs, d’autant plus que de nouvelles demandes, de plus en plus insistantes, s’invitent à l’offre nationale notamment la Russie, la Pologne, la Chine…, venant combler le déficit occasionné par le renfrognement des marchés traditionnels, en particulier la France, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie…
du Tourisme
Les travaux de l’atelier sur le tourisme durable dans les aires protégées du Maroc se sont déroulés lundi et mardi derniers à Agadir, en présence du Haut commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD), de l’ambassadeur de l’Allemagne et un nombre important d’organismes et instances concernés.
Il va sans dire également que notre pays se focalise sur le tourisme à développer dans les aires protégées du Maroc, plus particulièrement dans les parcs nationaux. En effet, la diversification du produit touristique, en particulier l’écotourisme demeure une nécessité absolue, surtout que notre pays accorde une importance capitale à la protection de l’environnement et à la conservation de la biodiversité des écosystèmes naturels.
Pour ce faire, le Maroc a adopté nombre de conventions internationales, l’incitant à redoubler d’efforts afin de préserver son écologie riche et diverse. Dans ce sens, il compte plusieurs parcs nationaux comme : Souss Massa, Toubkal, Tazekka, Haut Atlas Oriental, Dakhla, Talassemtane, Ifrane, Al Hoceima…, en plus de plus 150 sites d’intérêt biologique dont 84 zones humides sur une superficie d’environ 200 000 ha. Certains sites sont de renommée mondiale tels MerjaZrka, Sidi Boughaba et Oualidia sur la côte atlantique, Merchika et Mouloudia sur la côte méditerranéenne, sans oublier celles situés à l’intérieur du pays comme Afenourer dans le Moyen Atlas.
Cependant, Si le patrimoine naturel national regorge de ces richesses inestimables, force est de constater que les populations, par manque de sensibilisation et de culture soutenue ne reconnaissent pas assez les valeurs de ces équilibres naturels. L’importance de développer des activités génératrices de revenus au bénéfice de ces agglomérations locales s’avère impérative pour contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie, atténuer les atteintes aux ressources naturelles et, de ce fait, les impliquer à la conservation de ces aires protégées.
Le tourisme de nature savamment conçu et entretenu permet, effectivement, la valorisation du réseau des aires protégées sans porter préjudice aux équilibres bio-écologiques des écosystèmes naturels et à la préservation des habitudes locales.