Du clic au déclic

Un clic, et rien ne va plus. L’asservissement des individus et des groupes aux réseaux sociaux est réel. Une panne … et c’est la « tourmente ».

Si la cyber-indépendance n’est pas pour demain, la cybersécurité est une urgence. Non seulement la sécurité des données et de la vie privée des personnes, mais aussi la sécurité de ce droit à la communication à travers le bleu virtuel du cyberespace.Cet accès a été un moment interdit par le grand opérateur national qui s’est lâché sur cet arrêt sous la pression des utilisateurs devenant de plus en plus nombreux.

Il faut dire que des milliards de personnes, à travers le monde, ainsi que des entreprises, utilisent la technologie des réseaux sociaux pour communiquer entre elles,dans le cadre privé ou dans celui du travail.Les profits sont immenses pour les propriétaires des réseaux sociaux et la concurrence devient plus tenace au moment de ce genre de crise. Quoiqu’il en soit pour la régulation de ce business, on reste dans notre beau pays, comme pour beaucoup d’autres pour ne pas oser dire tous, sous la férule de M.Z. and Cie.

Le développement du numérique dans notre pays nécessite celui de la recherche scientifique et l’élaboration d’une stratégie adéquate pour que les algorithmes soient porteurs de développement durable et de libertés individuelles et collectives. Il est aussi temps d’exiger un pacte planétaire régissant « un cyberespace où régneraient les principes universels relatifs à la paix et à la sécurité, aux droits humains et au développement durable ».

Sur un autre chapitre, le clic nécessaire pour la protection de la vie dans sa diversité et préserver le futur n’est pas encore complétement effectué. Notre pays est concerné par le bouleversement climatique annoncé. Le climat est un facteur principal du biotope des êtres vivants et particulièrement de la personne humaine. Il a permis des migrations, sans aucun visa, à travers la planète et son impact sur l’évolution humaine est certaine. C’est en changeant de latitude et/ou d’altitude que l’on s’aperçoit des changements climatiques et de leurs conséquences.

Comme la durabilité de notre développement est complexe, il s’agit de tirer leçons des expériences des autres pour éviter tout impact négatif dans la mise en œuvre des politiques publiques. Qu’il s’agisse de l’industrialisation, de l’agriculture, de l’urbanisation, du tourisme, de l’exploitation des ressources naturelles et de toute autre activité, le principe de précaution doit prévaloir pour prévenir la dégradation de notre environnement. Le stress hydrique auquel le pays est soumis doit conduire à une maitrise du cycle de l’eau dans sa globalité, de l’utilisation individuelle à l’aménagement du bassin versant. Le dessalement de l’eau de mer est une solution industrielle pour disposer de l’eau nécessaire aux activités sans qu’elle autorise pour autant une exploitation abusive, polluante et détruisant les écosystèmes. Une nouvelle culture doit s’acquérir dès l’enfance pour garantir la durabilité du développement eu égard aux conditions de l’environnement. Des déclics dans le comportement doivent s’imposer à cet effet dans la vie quotidienne, en privé et en public.

Dans le même ordre d’idées, le champ politique national devra dissiper le smog qui le couvre pour assurer la consolidation du processus démocratique. Les résultats des élections générales ont apporté un changement substantiel à sa configuration. La majorité gouvernementale disposera du temps pour la mise en œuvre des dispositions programmatiques annoncées aussi bien dans le projet du nouveau modèle de développement que dans les annonces de ses constituants. L’attente est grande pour voir affirmer les réformes nécessaires aussi bien dans le domaine social que pour la relance de l’économie et son émergence. L’espoir est grand pour dépasser les séquelles de la pandémie et assurer une croissance notable et un développement humain conséquent. La confiance doit être rétablie dans l’action politique à tous les niveaux. La maturité temporelle du système électoral doit lui permettre de donner à la représentativité populaire une signification libérée de l’emprise dépravatrice de l’argent et de ses bâtardises, ainsi que l’émergence prochaine d’une élite apte à prendre à bras le corps les politiques de proximité nécessaires. Il est temps d’agir maintenant pour que les prochaines échéances électorales soient « à point » le jour venu.

Le rôle de l’opposition fera d’elle l’aiguillon vigilant pour aller de l’avant, préserver les acquis et réaliser de nouveaux pour l’établissement de la justice sociale et l’élimination des disparités spatiales. Elle trouvera sa dynamique pour construire une alternative crédible. Cela ne se fera pas en un clic, même si c’est une affaire de déclic !

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