Encore un effort pour l’éducation à tous
La promotion de l’éducation à tous recèle encore d’inégalité et de méandres qu’il faut résoudre, selon un communiqué délivré hier par l’UNICEF. Alors qu’en ce 1er jour de classe, de nombreux enfants retrouveront avec joie les bancs de l’école, découvriront pour la première fois le monde des tout petits et se feront de petits camarades, d’autres ne pourront plus malheureusement continuer le voyage pour multiples raisons ou n’auront pas le privilège de s’immiscer dans ce monde qui leur appartient de droit. Un constat en déphasage avec la convention des droits de l’enfant ratifiée par le Maroc en 1993.
De la ratification de la convention internationale du droit des enfants à l’heure actuelle, le Maroc a réalisé de grandes avancées concernant l’éducation. Ainsi, le taux de scolarisation s’est accru, passant en 2008 -2013 de 91.2% à 99.6% pour le primaire, de 70.9% à 85.1% au niveau du collège et de 47.8% à 58.5% au niveau du secondaire qualifiant, selon les chiffres fournis par le Ministère de l’éducation nationale. Pourtant, ces statistiques positives ne témoignent en rien que le droit à l’éducation est garanti à tous. « En effet, même si le taux de scolarisation aujourd’hui au primaire s’approche des 100%, l’école marocaine n’arrive pas encore à assurer une couverture universelle durable », affirme le dit communiqué. Ces chiffres dissimulent la vraie réalité du droit à l’éducation au Maroc. Dans le monde rural, seulement 57,8% de filles atteignent le collège et uniquement 18,8% sont inscrites au secondaire qualifiant.
Hormis ce défi de l’école, deux autres gageures obstruent le triomphe de cette bataille acharnée, notamment la rétention scolaire et la qualité. L’abandon scolaire connait de grandes propensions. Ils ne sont que 41,9% à achever les trois cycles, selon les chiffres du ministère de l’éducation. Le taux d’abandon et de déperdition scolaire est de l’ordre de 3.2% dans le primaire et de 10% au collège. Ce défi est d’autant plus conjugué par la qualité de l’enseignement. Tous les enfants ne bénéficient pas d’un enseignement de qualité. Seulement 32% des élèves de la 4ème année primaire maitrisent les acquis de base. Tout ceci sans oublier l’épineuse question de violence perpétrée sur les enfants. Selon la dernière étude menée en 2006 par le ministère de l’Education Nationale et l’UNICEF, 87% des enfants déclarent avoir subi des punitions physiques dans les écoles ».
Selon Jean Benoit Manhes, représentant par intérim de l’UNICEF au Maroc, les Etats signataires de la convention du droit des enfants doivent « rendre l’enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous et d’encourager l’organisation de différentes formes d’enseignement secondaire, tant général que professionnel, les rendre ouvertes et accessibles à tout enfant, et prendre des mesures de soutien appropriées, telles que l’instauration de la gratuité de l’enseignement ou l’offre d’une aide financière en cas de besoin ».
L’éducation doit être généralisée à tous, du préscolaire, au primaire et au secondaire, voire être obligatoire pour ces catégories. Eu égard à ces défis qui persistent, la qualité de l’éducation et de l’enseignement ne doivent pas incomber uniquement au gouvernement, mais également aux autres acteurs : la société civile, les médias, le secteur privé, la communauté pour plus d’efficacité.
De la ratification de la convention internationale du droit des enfants à l’heure actuelle, le Maroc a réalisé de grandes avancées concernant l’éducation. Ainsi, le taux de scolarisation s’est accru, passant en 2008 -2013 de 91.2% à 99.6% pour le primaire, de 70.9% à 85.1% au niveau du collège et de 47.8% à 58.5% au niveau du secondaire qualifiant, selon les chiffres fournis par le Ministère de l’éducation nationale. Pourtant, ces statistiques positives ne témoignent en rien que le droit à l’éducation est garanti à tous. « En effet, même si le taux de scolarisation aujourd’hui au primaire s’approche des 100%, l’école marocaine n’arrive pas encore à assurer une couverture universelle durable », affirme le dit communiqué. Ces chiffres dissimulent la vraie réalité du droit à l’éducation au Maroc. Dans le monde rural, seulement 57,8% de filles atteignent le collège et uniquement 18,8% sont inscrites au secondaire qualifiant.
Hormis ce défi de l’école, deux autres gageures obstruent le triomphe de cette bataille acharnée, notamment la rétention scolaire et la qualité. L’abandon scolaire connait de grandes propensions. Ils ne sont que 41,9% à achever les trois cycles, selon les chiffres du ministère de l’éducation. Le taux d’abandon et de déperdition scolaire est de l’ordre de 3.2% dans le primaire et de 10% au collège. Ce défi est d’autant plus conjugué par la qualité de l’enseignement. Tous les enfants ne bénéficient pas d’un enseignement de qualité. Seulement 32% des élèves de la 4ème année primaire maitrisent les acquis de base. Tout ceci sans oublier l’épineuse question de violence perpétrée sur les enfants. Selon la dernière étude menée en 2006 par le ministère de l’Education Nationale et l’UNICEF, 87% des enfants déclarent avoir subi des punitions physiques dans les écoles ».
Selon Jean Benoit Manhes, représentant par intérim de l’UNICEF au Maroc, les Etats signataires de la convention du droit des enfants doivent « rendre l’enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous et d’encourager l’organisation de différentes formes d’enseignement secondaire, tant général que professionnel, les rendre ouvertes et accessibles à tout enfant, et prendre des mesures de soutien appropriées, telles que l’instauration de la gratuité de l’enseignement ou l’offre d’une aide financière en cas de besoin ».
L’éducation doit être généralisée à tous, du préscolaire, au primaire et au secondaire, voire être obligatoire pour ces catégories. Eu égard à ces défis qui persistent, la qualité de l’éducation et de l’enseignement ne doivent pas incomber uniquement au gouvernement, mais également aux autres acteurs : la société civile, les médias, le secteur privé, la communauté pour plus d’efficacité.