Environs 200 chercheurs et experts en matière des matières avancées, venus d’une vingtaine de pays et d’une dizaine d’éditeurs de magasines, ont répondu présent à la seconde conférence scientifique internationale, organisée, du 28 au 30 mars courant, par l’association marocaine de la physique des matières avancées et leurs applications, en partenariat avec les universités de Casa, El Jadida et d’Agadir, ainsi que celle d’Angers de France et en collaboration avec nombre d’acteurs socioéconomiques.

Cet imposant rassemblement qui a drainé également des ingénieurs, des chefs de laboratoires et d’étudiants, a constitué une opportunité pour tout ce beau monde pour débattre et se concerter autour de la thématique centrale «matières avancées inhérentes aux photoniques, aux capteurs et aux énergies».

Cet événement scientifique d’envergure qui a été rehaussé par la présence effective des présidents des universités Ibn Zohr d’Agadir et Chouaib Doukkali d’El Jadida, ainsi que le vice-président de l’université Hassan II de Casablanca, représente, en effet, un espace d’échange et partage entre les enseignants-chercheurs, les ingénieurs, les responsables des laboratoires et des éditions de revues scientifiques spécialisées et les étudiants de nombres d’écoles et facultés à caractère scientifique et technologique.

Une occasion d’approfondir la réflexion dans les domaines scientifiques spécialisés, afin de présenter les novations relatives aux recherches scientifiques et leurs évolutions, concernant les sciences des matières avancées et leurs applications relatives à la technologie modernes, en général et la nano technologie plus particulièrement.

Il convient également de souligner que ce forum mondial qui accompagne, sans nul doute, les efforts déployés par l’université marocaine dans ce domaine et qui traduit le dynamisme de cette association fonctionnelle, ambitionne d’insuffler des impulsions notoires dans la recherche scientifique en matière des matières avancées et des technologies de pointe, par le biais de l’échange de l’expertise et le tissage des liaisons entre les chercheurs nationaux et leurs collègues étrangers, à travers le monde.

Il va sans dire pareillement que la nature et la spécificité des thèmes programmés au cours de ce séminaire de haute facture scientifique, auront, à coup sûr, des répercussions positives sur la recherche scientifique et technologique et, partant, sur le tissu économique et l’expansion scientifique et épistémologique qui considérée comme un indicateur décisif du développement des nations.

Il est noter, enfin que ce colloque scientifique qui s’étendra jusqu’au jeudi 30 mars verra une multitude de communications et d’interventions des congressistes dont le séjour s’avère agréable dans un grand palace de la capitale du Souss.

Saoudi El Amalki