Forza Italia !

La Squadra Azzurrase hisse sur le toit de l’Europe. Tout au long de la compétition  du vieux continent, l’Italie renaît encore, après une éclipse sur les grands rendez-vous sportifs. La tradition mondiale du football ne meurt jamais et revient fort au moment où on s’y attend le moins. La botte en est une, sans conteste avec les vieilles légendes qui ont fait son histoire, depuis la première flamme universelle du trophée Jules Rimet, en 1930, gagnée justement par l’ancien empire romain. A admirer s’exhiber cette génération, on se souvient de la fougue et la pétulance qui ont toujours marqué son jeu, mais à une vision, admirablement façonnée par Roberto Mancini, une star de la pelouse, devenue par la suite, le sélectionneur de la renaissance.

Autour d’un Giorgio Chiellini vieillot,mais impétueux comme un roc, le groupe évolue aussi bien en défense qu’en attaque, en passant par la ligne médiane, avec la cohérence, la hargne et surtout l’abnégation d’une machine bien rodée à ce système tant héroïque que pétillant. Un fond de jeu évolutif et plaisant qui, il faut bien le dire met fin à l’arrière-garde de béton dite « catenaccio» à laquelle s’est habituée la vieille galaxie de talents tels Mazzola, Riva, Riviera et bien d’autres. Le présent schéma tactique que prône aujourd’hui la Squadra allie subtilement la rigueur défensive,préconisée par les anciens tacticiens du football italien et le Tiki-taka de l’offensive fluide, orchestrée par des virtuoses tels Jorginho et Verratti. Il faudra reconnaître également que cette alliance est confortée par une profonde fureur d’appartenance à la patrie qui a constamment caractérisé le caractère italien. Cette âpre finale qui l’opposait à son homologue anglaise dans le fameux  temple de Wembley, devant la furia des supporters britanniques, s’illustrait par ce jeu collectif, progressif et compact dont faisait montre le team italien, avec un keeper aussi serein que téméraire.

Le gardien Dunnarumma, sur les traces de Zoff ou encore Buffon, s’est manifesté par son calme « anglais » qui exacerbait le sang « anglais » propre au rival du jour et surtout ses parades sensationnels des tirs au but, en dépit de son jeune âge. Il faudra donc désormais compter sur ce groupe de rêve qui s’est admirablement mis en évidence, en cette course vers la gloire européenne. Des nations comme l’Italie qui a scellé le football mondial, à travers des décennies, ont l’habitude de se mettre en cause quand on se sentait mal au point et refont surface sur les devants de la scène football os tique. La formation italienne qui séduità souhait,  actuellement par son football remis sur les rails de la tendance haussière, vient de donner l’exempledu principe de    l’innovation constante.

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