Huis clos pour le quinzième point ?

Cela s’est passé en Ivry-sur-Seine. Une ville en Ile de France qui constituait, avec d’autres cités, ce qu’était « la ceinture rouge » de Paris depuis les décennies quarante du siècle dernier.De cette époque, maintenant révolue, elle restel’une de ces municipalités « rouges » encore gardée malgré l’effritement électoral du PCF partout ailleurs.

Le conseil municipal se réunit. La session est publique et un journaliste demande l’autorisation d’y assister pour couvrir les débats. Il est autorisé à le faire ; jusqu’au moment où le maire, informé de la présence d’un cordon d’ivryen(ne)sà l’extérieur, demande « le huis clos et la protection policière ». De sa chaise, il sentait « la pression » du dehors, dit-il, et ne pouvait aborder « librement » le quinzième point de l’ordre du jour : délibérer de l’octroi de six mille euros aux détenus des camps de la honte à Tindouf !

Les paroles excessives et déplacées du maire, ses écrits à travers les réseaux sociaux, ont interpellé nos compatriotes ivryens. Il faut dire que ces derniers sont toujours, à l’instar des Marocain(e)s du Monde, là où ils se trouvent et à tout moment, vigilants sur toute action pouvant porter préjudice à la cause nationale de l’ensemble du peuple marocain.

Les mesures provocatrices des élus du PCF ne sont pas nouvelles. Les salafistes de la place du Colonel Fabien s’enferment dans l’incompréhension totale des luttes du peuple marocain pour l’intégrité territoriale, la démocratie et le bienêtre. Sous l’emprise totale du voisin algérien, ils pratiquent l’amalgame, la confusion et le mensonge chaque fois qu’il s’agit du Royaume du Maroc et deses nobles causes.

Sans rappeler l’ensemble des arguments historiques, juridiques, géopolitiques, sociaux et économiques pour démontrer les droits inaliénables du peuple marocain, relevés en leur temps par des membres du PCF eux-mêmes, la réalité éclatante confirme et consolide l’intégrité des provinces du Sud au sein du territoire marocain ; de son plateau continental et de sa zone économique exclusive.

A ceux qui se cachent derrière les causes humanitaires de militer véritablement pour la résolution pacifique du conflit artificiel fomenté par les gouvernants algériens pour disposer d’un accès sur l’Atlantique. Qu’ils agissent pour que le recensement des détenus de Tindouf soit effectué. Qu’ils mettent la pression nécessaire pour que cette population enfermée et recluse se prononce clairement sur son retour à la mère patrie au lieu d’encourager le pouvoir militaire algérien à les maintenir dans l’isolement et le besoin pour servir ses desseins expansionnistes. Que les salafistes de la place du Colonel Fabien se préoccupe des relations du terrorisme et des brigands de toute sorte avec les éléments séparatistes soumis à l’illusion algérienne. Qu’ils s’interrogent sur la destinée de l’aide humanitaire que reçoit « l’Algersario ».Qu’ils reconnaissent le méfait du colonialisme, français et espagnol, dans la division du Maroc en plusieurs zones d’’occupation. Qu’ils accordent leur intérêt à la mise en œuvre des résolutions des Nations Unies et de son Conseil de sécurité qui prônent le réalisme « loin des positions figées, dogmatiques et irréalisables. ».

Le Royaume du Maroc développe son action pour accéder à l’émergence économique et à une vie démocratique pleine et entière concernant sa population. Il se confirme en tant que puissance régionale malgré les manœuvres de ses adversaires qui se découvrent sans foi ni loi.Il a toujours montré sa bonne volonté, depuis fort longtemps, pour dépasser la situation conflictuelle en proposant un cadre pour le règlement définitif et durable du différend avec l’Algérie qui permet de « concilier entre les prérogatives de la souveraineté du Maroc sur son territoire et le droit des populations concernées de gérer, du fait de leur spécificité, leurs propres affaires locales au travers d’institutions élues démocratiquement. ». A bon entendeur, qu’il soit à Ivry-sur Seine ou ailleurs, de savoir que le Royaume du Maroc s’est inscrit dans une dynamique positive et constructive, en proposant « une initiative pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara, dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale. ». Que ses adversaires osent s’y inscrire pour la paix et le développement de la région ; pour une régionalisation avancée dans les pays du Grand Maghreb et la réalisation effective de ce dernier. Au Maroc, le processus est déjà entamé sur l’ensemble de son territoire. Salam.

Étiquettes , ,

Related posts

Top