Jordanie: Lablaq et Roukbane mettent en exergue l’expérience démocratique du Maroc    

Aîcha Lablaq et Rachid Roukbane, membres du bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) ont pris part aux travaux du Congrès «L’expertise parlementaire… lectures comparées entre l’expérience marocaine et jordanienne», qui s’est déroulé à la capitale Amman en Jordanie du 1er au 3 décembre.

Organisée par le Centre Al Qods des Etudes politiques et en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer, cette rencontre a vu la participation des principaux partis politiques des deux pays, des représentants de la société civile et des académiciens et chercheurs universitaires.

Dans son intervention, Rachid Roukbane a mis l’accent sur la démarche adoptée par le Maroc visant à améliorer le rendement de l’action partisane tout en mettant en exergue la réforme constitutionnelle 2011, permettant ainsi le renforcement des attributions du Parlement en matière législative. Le militant du PPS a même souligné les actions déployées par le royaume, visant la moralisation de la vie politique, notamment en ce qui concerne le contrôle des politiques publiques par les élus de la nation, l’interdiction de la transhumance et la consécration constitutionnelle du statut de l’opposition. Abordant dans le même ordre d’idées, Rachid Roukbane s’est attelé dans son intervention sur les efforts consentis par l’ensemble des acteurs politiques afin de garantir et l’intégrité et la transparence des élections.

Il n’en demeure pas moins que le processus électoral a été entaché par quelques irrégularités, a-t-il laissé entendre, soulignant dans ce sens que l’Etat a mis en place les mécanismes de justice administrative et constitutionnelle pour lutter contre toute pratique malsaine.

Qui plus est, Rachid Roukbane s’est livré à une analyse du comportement de l’électeur marocain et les divers facteurs qui influencent sa décision, tout en se livrant à une comparaison des points de ressemblance et de divergence entre les deux Etats.

Par ailleurs, Aicha Lablaq a évoqué le processus de transition démocratique et le rôle qu’avaient rempli les partis politiques démocratiques au côté de l’Institution monarchique pour faire aboutir cette expérience. Certes, les réalisations enregistrées demeurent en dessous des attentes, mais il faut reconnaître que grâce à la conjugaison des efforts de toutes les forces politiques, privilégiant l’intérêt suprême de la nation,  «le Maroc a franchi un grand pas en avant pour la consécration de l’Etat de droit et l’instauration d’un Etat national démocratique», a conclu la conférencière.

Khalid Darfaf

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