partout dans le pays.
La bonne gouvernance
Nombre de régions s’embourbent dans des dysfonctionnements relevant des affaires publiques, aussi bien au niveau des collectivités que des autorités territoriales. En somme, cette claque sévère vient, une fois n’est pas coutume, secouer tout ce beau monde pour le sortir de la léthargie dans laquelle il s’engouffre, au fil des mandats. Tant mieux ! Maintenant, l’intérêt suprême sollicite énergiquement les élus pour qu’ils s’attellent convenablement à leurs tâches. Certes, on peut rétorquer, par-ci, par-là, les contraintes de la tutelle, les insuffisances des fonds, les cumuls des ratages… Cependant, on ne peut pas non plus taire les grabuges dont font preuve des multitudes de communes qui, au lieu de servir, desservent et s’en servent. Dans une région telle que Souss Massa Drâa, à titre indicatif, on ne peut occulter que nos communes sont «infestées» d’incompétents, d’opportunistes et d’ignorants. Il est vrai qu’on ne saurait mettre dans le même panier, une bonne partie d’élus qui assument, dans le civisme et l’imagination, leurs responsabilités si ardues soient-elles. La nouvelle constitution n’a fait, en fin de compte, que conforter cette mission, à travers de nombre de dispositions, allant dans le sens la bonne gouvernance. La loi suprême est bien là pour faire respecter les règlements en vigueur, par le biais de directives, en parfaite cohérence avec les profondes mutations de notre pays. Nul n’est alors censé piétiner les acquis d’une nation qui se veut moderniste, démocratique et solidaire.