La justesse de la thèse nationale

Le discours du trône ne cesse de susciter des commentaires parmi l’intelligentsia des deux pays frontaliers. Mises à part les réactions favorables à la teneur amicale du message Royal, émises par les partisans de la réconciliation des parties respectives, on retiendra, non sans exaspération, l’aspect obtus et inintelligent de soi-disant experts en sciences politiques du voisin de l’est.

Sans aucun scrupule, ces académiciens ringards continuent à rabâcher le même refrain obsolète, pondu par la junte algérienne, il y a des lustres, à propos duquel la fermeture des frontières, depuis déjà 1994, serait consécutive à une prétendue  « agression» marocaine à l’égard de l’Algérie. Or, à supposer qu’il en serait ainsi, il va sans dire que les motifs de ce verrouillage aberrant, ne seraient plus d’actualité et n’auraient plus raison de se faire valoir comme habilement repris par Sa Majesté. Ils font vraiment pitié ces supposés érudits, mus à la solde des galonnés algérois qui, au lieu de saisir la portée symbolique de la missive Royale, sont restés ankylosés dans la botte de la platitude perfide. Et pourtant, pour un analyste honnête et objectif, ferait bien la part des choses, entre l’obstruction unilatérale de l’accès  aux deux camps réciproques et le conflit artificiel du Sahara marocain, remis à la seule appréciation onusienne et au sein duquel l’Algérie quoiqu’elle s’en dérobe, se trahit par sa collusion basse avec les séparatistes et s’en trouve en collision amère avec l’intégrité territoriale de son voisin et en conséquence, avec l’intérêt du grand Maghreb. A ce propos, on aura certainement apprécié, la réplique percutante et non sans pertinence du député marocain, Jamal Benchekroun, lors d’une confrontation avec un lettré algérien qui, en toute réalité s’est avéré un triste « illettré ». Sans se donner la peine de rapprocher le contenu de la sommation et la perspective messagère de l’allocution du trône, l’interlocuteur algérien s’en est pris à la justesse et la sincérité de la sollicitation fraternelle du Souverain.

Rétorquant à ces égarements erronés, le jeune parlementaire s’en est résolument indigné puisqu’on ne peut  douter de la bonne foi d’un voisin qui a toujours fait montre de magnanimité à cet égard, depuis l’époque coloniale. De même, il s’est résolument révolté contre le reniement ignoble de tous ces faits de l’histoire commune et encore plus, de l’hostilité affichée contre notre cause nationale, en hébergeant et équipant les sécessionnistes sur son propre territoire au vu et au su de tout le monde. D’autre part, l’hôte de l’hémicycle marocain fut scandalisé par l’argumentaire infondé  des militaristes algériens par rapport à la persistance de cadenassé le passage aux deux communautés voisines, alors que les et les familles proches réciproques  s’en trouvent profondément affectés et les rendements bilatéraux en sont minés également. La leçon que vient de donner le jeune député marocain à son vis-à-vis «intellect», avec rectitude et maestria, confirme encore une fois le bien-fondé de la thèse marocaine et l’authenticité des valeurs qui animent les composantes nationales, loin de tout suivisme aveugle de l’élite algérienne aux errements de sa soldatesque.                                       

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