La prééminence de Dakhla!

La ville de Dakhla, la perle des provinces récupérées du sud, s’érige en havre de détente et d’évasion. L’espace naturel à perte de vue et le climat viscéralement ressourçant prêtent à l’exercice du sport nautique et aux randonnées exotiques.

Mais de surcroît, la cité est promue à un avenir florissant en termes économique et diplomatique de tout premier rang. A fortiori, l’extension développementiste de son alter ego, Laâyoune ainsi que la centralité incarnée par une réelle égérie qu’est Agadir, la destination préférée de milliers de camping-caristes de l’Europe est en passe de s’octroyer une place au soleil en la matière, par le raffinement du brassage de l’immensité du désert et de l’océan. Notre pays est conscient de cette place de choix que s’adjugent aussi en vocation mondiale de la glisse qu’aux segments de l’économie, notamment en inclination maritime.

C’est ainsi que les  trusts géants du globe s’empressent afin de bénéficier de la stratégie nationale, axée sur l’essor de la zone saharienne, en vue de la hisser en accès prospère d’échange commercial avec l’Afrique, spécialement le Sahel et le Sahara. Pour ce faire, l’Etat envisage de fonder une unité portuaire de haut standing international, pour une enveloppe budgétaire de pas moins de 1 milliards d’euros. Une performance qui répond parfaitement à l’envergure que s’approprier cette partie du royaume en pleine envolée explosive.

Ce chantier de calibre colossal qui relativement renvoie au méga-projet du Tanger Med, mis sur orbite déjà en 2016, s’assigne un rôle de haute teneur en politique africaine de la nation, au-delà de sa portée indéniable de l’expansion sociale et industrielle des contrées du sud marocain. D’autant plus que leurs élans diplomatiques, à travers la constellation de consulats dont elles sont en train de regorger, permettront, sans nul doute, le déferlement de moult investisseurs, en quête d’établissements de rapports d’échanges commerciaux avec leurs homologues du royaume.

Au fait, le complexe portuaire sis à quelques 40 kilomètres de Dakhla et étendu sur pas moins de 1600 ha, se compose de trois pôles en l’occurrence unité commerciale spécialisée en échange avec l’Afrique et l’Amérique, unité des pêches maritimes et unité de chantiers navals. Il est donc prévu que le mouvement de commerce, en son baptême avoisinerait 2,2 tonnes de marchandises et plus d’un million de tonnes des produits marins. Surtout que la région de Dakhla Oued Dahab englobe à elle seule environ 65% des ressources halieutiques nationales. Il importe aussi de dire que le port atlantique de Dakhla se dotera de zone logistique industrielle à même de permettre l’opérationnalité directe et indirecte de nombre de métiers, plus particulièrement dans les secteurs de l’industrie agricole et la production poissonnière.

Enfin, il convient de noter que ce prolongement complémentaire à caractère économique qui s’opère, avec le Nord affiché par la ville du détroit, le Centre amorcé par la capitale du Souss et le Sud  et le Sud étalé par la péninsule lagunaire du Sahara, mettrait du feu au cours de la décennie à venir, au sein de la quintessence multiforme que le pays entame avec force et sérénité.

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