La surcharge scolaire refait surface

saison avec nombre de contraintes liées essentiellement au surpeuplement dont souffrent plusieurs établissements scolaires. Le problème du manque dans un certain nombre de structures d’accueil, en particulier dans le monde rural et du surnombre dans d’autres, relevant du périmètre urbain, persiste également avec acuité. Dans ce sens, on évoquera cette problématique de surcharge des classes à la commune rurale de Drarga, située à une dizaine de kilomètres au sud-est d’Agadir. Certes, beaucoup de difficultés secouent cette commune, mais celle du surpeuplement demeure sa préoccupation majeure.
Chaque année, depuis déjà une décennie, ce problème réapparait pour constituer aussi bien aux responsables éducatifs que les populations un véritable calvaire, au fil du temps. Il est bien évident que la commune de Drarga s’érige, ces dernières années, en un véritable pôle d’attraction démographique de toute la région, du fait de la saturation du centre et de la disponibilité foncière dont elle recèle.
Cet exode intérieur fait que les flux humains connaissent une ascension vertigineuse, alors que les équipements sociaux se révèlent bien en deçà des demandes insistantes. Certes, on n’ignorera jamais l’effort qui a été déployé, ces derniers temps, dans le sens de l’allègement des établissements scolaires, puisque de nouvelles structures d’enseignement (écoles, collèges) ont vu le jour afin d’abriter les apprenants de cette localité en pleine effervescence.
Cependant, le problème de surcharge continue à vivre cette crise chronique, particulièrement dans le lycée Sidi Hadj Said, avec plus de 50 élèves par classe et les collèges Lagouira et maouahib avec plus de 48 élèves, sachant que nombre d’apprenants ne trouvent pas de place.
Dans ce sens, on retiendra le fait que nombre de plaignants ont déjà saisi aussi bien la délégation que l’académie afin que celles activent les travaux de six classes au collège Lagouira, surtout qu’il ne reste plus, croit-on savoir, que la peinture et l’équipement. Il est donc bien clair qu’une commune périurbaine comme Drarga nécessite des solutions radicales et non pas, chaque année, des mesures saupoudrées dont les résultats sont de courte durée. Comme précédemment dit, la commune de Drarga reste un groupement démographique de plus en plus dense, à cause des multiples transhumances auquel il est continuellement soumis. Par conséquent, il ne saurait être considéré comme une simple commune rurale à faible densité.

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