Le Maroc et la Tunisie à la trappe, la Côte d’Ivoire et le Nigeria en quarts

Lors des huitièmes de finale disputées, lundi et mardi derniers, les deux sélections africaines toujours en course ont confirmé de la plus belle manière.
La Côte d’Ivoire s’est qualifiée au détriment du Maroc grâce à une victoire méritée même si le score est serré. D’entrée de jeu, Frank Kessie a ouvert la marque pour les Eléphanteaux sur pénalty avant que les Lionceaux de l’Atlas ne recollent au score par Younès Bnou Marzouk dans l’heure de jeu. Mais Juniors Ahissant a inscrit le but victorieux des Ivoiriens à 15 minutes de la fin du match.
Si donc la Côte d’Ivoire a dû batailler ferme pour venir à bout de l’équipe du Maroc (2-1), le Nigeria a renforcé son statut de candidat au titre au terme de son large succès sur l’Iran (4-1).
Par contre, l’autre équipe maghrébine du Continent, la Tunisie, a subi la loi de l’Argentine qui s’est imposée sur le score de (3-1).
Les pays d’Afrique de l’Ouest et d’Amérique du sud ont fait une razzia. Ils sont représentés en force en quarts.  Les prochains duels entre eux s’annoncent extrêmement prometteurs.
Le Nigeria aura à composer avec l’Uruguay qui n’a pas eu à forcer son talent pour écarter le débutant slovaque (4-2) alors que la Côte d’Ivoire croisera le fer avec l’Argentine samedi prochain. Auparavant, les deux premiers quarts opposeront le Honduras à la Suède alors que le Brésil et le Mexique vont se retrouver dans un duel sous un accent typiquement américain.
Voilà pour le cap des quarts qui promet beaucoup avec la présence de deux gros morceaux africains à qui on souhaite bonne chance.  
Les deux sélections maghrébines sont à féliciter pour leur parcours, même s’il reste limité à la qualification au second tour. Les Tunisiens n’ont pas eu de chance en trouvant sur leur chemin des Argentins donnés parmi les grands favoris. Même chose pour les Marocains dont le complexe « éléphantesque » face aux Ivoiriens leur a encore joué un mauvais tour.
Après l’élimination des Lions de l’Atlas face à ces mêmes « Eléphants » en phase des groupes du Mondial 2014 des grands, les Lionceaux leur ont emboîté le pas dans un match qui n’a pas senti un éventuel parfum de revanche. Le football marocain n’arrive toujours pas à se hisser au niveau des sélections africaines qui ont beaucoup progressé. Cela s’est confirmé de nouveau avec cette équipe des jeunes cadets marocains dont la majorité est formée de joueurs professionnels en Europe à l’exception de deux titulaires du Raja de Casablanca, Walid Sabbar et Omar Al Arjoune. On a beau cru à une belle aventure lors de ce Mondial après la première victoire nette de (3-1) face à une grande sélection telle la Croatie. Mais le nul de (0-0) au second match contre l’Ouzbékistan peut être considéré comme un semi-échec pour les Lionceaux qui allaient se racheter face au Panama même s’ils ont encaissé deux buts pour s’imposer finalement par (4-2). Et si nos Lionceaux ont eu le mérite de terminer en tête de leur groupe, ils n’ont pas pu tenir bon face à des Ivoiriens qui se sont difficilement qualifiés grâce à leur meilleure troisième place. L’équipe du Maroc n’a pas bien fait ses calculs pour éviter ce duel du second tour à cent pour cent africain. Ce choc à élimination directe  est différent de ceux du premier tour. Le Maroc l’a mal débuté avec une défense qui flotte beaucoup en provoquant un pénalty dans les 5 premières minutes, ce qui a donné l’avantage aux Ivoiriens qui allaient dominer la première mi-temps de bout en bout. Les Lionceaux qui multipliaient les erreurs ont frôlé la catastrophe avant de rétablir l’équilibre en seconde période. Mais la loi du plus fort a prévalu en fin de compte.
En somme, les Lionceaux de l’Atlas qui viennent de se qualifier au second tour de ce Mondial des cadets pour la première fois de leur histoire, ont quitté la compétition sur une défaite «acceptable».
Ils n’ont pas démérité et il ne faut surtout pas qu’on les oublie. Ils ont de belles prouesses techniques. Ils promettent beaucoup. Ils méritent vraiment d’être soutenus et encouragés, sous la houlette de leur entraîneur Abdellah El Idrissi, un cadre national qui doit être, lui aussi, maintenu dans son poste pour des lendemains meilleurs au profit de ces jeunes qui ont aujourd’hui moins de 17 ans et qui, demain, auront moins de 19 ans à l’occasion des prochaines échéances internationales dont la CAN 2015 qui sera organisée sur le sol marocain…
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