Le retour du Maroc à l’UA, fruit d’une vision proactive et engagée de SM le Roi

Le retour du Maroc à l’Union Africaine, fruit d’une vision proactive et engagée de SM le Roi Mohammed VI, apportera une valeur ajoutée indéniable pour la construction d’une Afrique solidaire, forte et unie, a affirmé M. Youssef Amrani, chargé de mission au Cabinet Royal.

«En retrouvant sa place naturelle au sein de sa famille institutionnelle africaine, le Royaume confirme son africanité, en franchissant un nouveau seuil dans son engagement en faveur de l’unité de son continent», a noté M. Amrani, qui intervenait aux côtés de l’ancien ministre des Affaires étrangères thaïlandais, lors du Forum organisé par l’Institut thaïlandais de Sécurité et d’Etudes Internationales (ISIS) organisé lundi à Bangkok.

Cette nouvelle page de l’histoire diplomatique du Maroc qui s’ouvre aujourd’hui, offre des perspectives vertueuses et prometteuses non seulement pour le Maroc mais également à toute l’Afrique, à travers son organisation continentale qu’est l’Union Africaine, a relevé M. Amrani.

Aujourd’hui, le Maroc qui a su développer des relations de confiance avec l’ensemble de ses partenaires africains contribuera, de toute évidence, de manière claire et constructive, à l’agenda et aux activités de l’UA, a indiqué M. Amrani, ajoutant que «le Royaume qui est une référence sur le continent, contribuera également à renforcer la place et le positionnement de cette organisation panafricaine sur la scène internationale».

C’est la raison pour laquelle, a-t-il estimé, qu’»au-delà de l’engagement royal en faveur de son ancrage africain, le Maroc poursuit son engagement irréversible au service de la paix, de la stabilité et de la prospérité partagée, tout en capitalisant sur des solidarités durables, qui constituent les fondements mêmes de sa politique africaine multidimensionnelle».

M. Amrani a expliqué que «SM le Roi Mohammed VI a une vision déterminée et pragmatique pour une Afrique confiante en elle-même, émergente et décomplexée, qui peut compter sur ses propres ressources humaines et naturelles, qu’il convient de valoriser, afin de formuler de nouveaux modèles de croissance et de développement, au bénéfice du développement humain durable».

A ce titre, «la nouvelle dynamique de partenariat Maroc-Afrique constitue justement l’expression d’un modèle unique et novateur de la coopération sud-sud du Maroc, inclusive et tournée vers l’avenir» qui «outre les multiples déplacements du Souverain dans les différentes régions du continent, se traduit également par des projets stratégiques mutuellement bénéfiques, à l’image du projet de Gazoduc Africain Atlantique qui générera de nombreuses opportunités en termes de compétitivité économique, de croissance et de développement social».

En effet, «indépendamment des multiples actions structurantes hautement portées par le Souverain en faveur du continent, d’autres projets parallèles visant à assurer la sécurité alimentaire et le développement rural ont été initiés, à la faveur de la récente mise en place d’unités de production de fertilisants d’engrais en Ethiopie et au Nigéria», a souligné M. Amrani, notant que «ces unités permettront de créer un environnement favorable à la prospérité et à l’inclusion, au bénéfice des agriculteurs africains, voire au-delà, à l’ensemble du continent».

Pour M. Amrani, «le Maroc offre certes de nouvelles opportunités de progrès en faveur de l’essor de l’Afrique et de ses populations dans le cadre de sa coopération sud-sud claire et constante» mais agit également «de manière humaniste et constructive en faveur des migrants, qui ont fait le choix du Maroc pour leur destination, comme le démontre la récente décision Royale pour la régularisation des subsahariens en situation illégale au Maroc».

Au-delà des efforts visant la consolidation de la coopération avec ses partenaires subsahariens, M. Amrani a souligné que «le Maroc, grâce à sa politique étrangère multidirectionnelle, a pu développer et diversifier des partenariats stratégiques, comme en témoignent les multiples visites de notre Souverain en Inde, en Russie et en Chine, ainsi que la signature par le Maroc du Traité d’amitié et de coopération de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN).

Selon lui, cette adhésion «démontre la volonté d’ouverture et de rapprochement du Maroc à de nouveaux espaces géographiques, notamment des pays d’Asie du sud-est et ce, tant sur les plans politique, économique, culturel et technique, mais aussi dans l’objectif de consolider ses partenariats stratégiques, vecteurs de dynamiques multidimensionnelles au profit de tous».

Et d’ajouter que «la promotion des mécanismes de coopération à même de promouvoir le dialogue et la paix dans le traitement des problématiques internationales et régionales qui se posent aujourd’hui, constituent les fondamentaux de la politique étrangère du Maroc, qui font de notre pays un partenaire crédible et écouté sur la scène internationale».

Dans le même sillage, M. Kasit Piromya, ancien ministre des affaires étrangères de Thaïlande, qui a présenté la perspective de la Thaïlande sur la coopération Sud-Sud, lors de cet important Forum, n’a pas manqué de souligner «la pertinence du retour historique du Maroc au sein de l’Union Africaine et de rappeler avec véhémence que «le Maroc est un modèle de compromis à suivre dans le nord de l’Afrique car, il a su concilier libertés démocratiques et transformations économiques».

Il a particulièrement invité les Nations Unies à promouvoir cette expérience réussie du Maroc en matière de gestion des flux migratoire et de promotion des valeurs de tolérance, d’ouverture et de coexistence pacifique.

Il a également rappelé que «seuls le développement d’une démocratie voulue par le peuple, ainsi qu’un rôle constructif et positif des leaders religieux pour la déconstruction des discours djihadistes, sont à même de permettre une lutte efficace contre le terrorisme internationale».

Ont pris part également part à ce Forum, Mr Abdelilah El Housni, ambassadeur de SM le Roi en Thaïlande, Dr. Thitinan Pongsudhirak, président de l’Institut de Sécurité et d’Etudes Internationales (ISIS), ainsi que plusieurs ambassadeurs, professeurs et journalistes.

(MAP)

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