Les PRE-COP22 régionales en conclave !

A la veille de la COP22 qu’abrite notre pays, dans la cité ocre, des PRE-COP régionales jalonnent le territoire national, dans la synergie et le civisme.

Une occasion pour les composantes, tous registres confondus, de s’atteler à la besogne pour mettre sur pieds des esquisses en matière d’écologie relative à leur espace de compétence. Pouvoir public, instances étatiques, société civile, experts et chercheurs, tous mettent la main à la pâte, en vue de concourir de concert à la synthèse global que notre nation compte mettre à l’épreuve, lors de ce rassemblement universel.

Il est bien clair que le choix de notre pays, par la communauté planétaire, n’est nullement fortuit. D’autant plus qu’il opte, pour la première fois, hors des lieux communs et que cette option se porte en challenger de marque dans l’une des questions fondatrices de l’humanité. Il n’en demeure pas moins évident que les avancées notoires qu’il cumule, depuis un bon bout de temps, ne passent pas inaperçues, notamment en termes d’énergie renouvelable, à plus d’un titre dont la plus en vue est, incontestablement, la prouesse de taille, érigée dans la banlieue de Ouarzazate, au sud-est du pays.

Cependant, il importe aussi de noter, non sans gêne, le déficit qui continue à handicaper cet effort colossal fourni, en un laps de temps, dans le sillage des grands chantiers que le Maroc ne cesse de mettre sur les rails du développement, tous azimuts. Certes, il n’y a pas lieu de s’alarmer ni de verser dans le défaitisme portant préjudice à la volonté manifeste de se déployer face à ces déchéances environnementales, mais cela pourrait l’être dans le proche avenir, si l’on n’en endiguait pas au plus vite, les incidences néfastes, à travers des mesures fermes et drastiques.

En fait, il s’agit des effets de pollution en combustion qu’occasionne le tissu industriel, toutes formes réunies. Selon un sondage effectué par le Centre Marocain de Conjoncture (CMC), plus de 75% des industriels déplorent que leurs activités industrielles produisent des déchets toxiques, portant atteinte à l’environnement, ces derniers temps. Cette situation quoiqu’encore insignifiante, compte tenu de  l’impact industriel peu incidentif, d’une part et du respect écologique dont fait preuve nombre d’opérateurs civiques, d’autre part, est en passe de susciter des préoccupations non négligeables.

Il va sans dire que la dimension environnementale qui constitue le talon d’Achille dans le modèle d’expansion de notre pays, à travers tous les projets entamés, représente non seulement un cliché de devanture, mais bel et bien un souci majeur lié organiquement à son émergence multiforme, y compris la réforme industrielle, socle incontournable de son essor.

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