En cette période vacancière, le flux circulatoire est tonitruant. «La route tue», a-t-on l’habitude de dire, sans lassitude. Et pourtant, la route continue à tuer, sans relâche. La route poursuit son hécatombe, sans répit. Un peu partout dans le royaume, la cadence des accidents est vertigineuse. Chaque jour, les cas flambent, aussi bien en ville que dans les zones environnantes.
Ce phénomène a pris des tournures fort alarmantes, exposant les citoyens, en particulier les jeunes à des situations déplorables. Il va donc falloir redoubler de vigilance, toutes constituantes de la société confondues, pour atténuer cette ampleur préoccupantes. Certes, les intervenants du domaine ne ménagent aucun effort pour vulgariser et simplifier les procédés techniques à suivre. Dans le même sens, les cadres de la Sûreté nationale veillent au respect du code de la route, tout en confrontant, exhaustivement, les dangers qui peuvent se produire à cause de la négligence et de l’imprudence dont font preuve aussi bien les automobilistes que les piétons.
De son côté, la protection civile dans la zone, par une approche inclusive et pédagogique, intervient avec fluidité et souplesse aux opérations de sauvetage.Cependant, il y a lieu de souligner que les chiffres ne font qu’augmenter, quoique les pouvoirs publics emploient tous les mécanismes possibles afin d’endiguer cette calamité.
Dans le même sillage, des efforts sont entrepris dans les écoles en vue de vulgariser les actions de sensibilisation chez les jeunes apprenants, en particulier, à l’occasion de la journée mondiale de la sécurité routière. Les responsables de l’éducation nationale, en collaboration avec leurs partenaires, notamment la sûreté régionale et la protection civile organisent des journées de démonstration et de prévention contre cette problématique, aussi bien dans les établissements scolaires que les lieux publics de la ville, en présence d’une large assistance d’élèves.
Cette initiation pratique s’avérait beaucoup plus pertinente dans la mesure où les élèves semblaient assimiler parfaitement les explications données. Dans la foulée, les interactions élèves/encadrants s’accomplissent au fur et à mesure. Il faut dire enfin que ces manifestations ont suscité un sentiment d’approbation au sein de jeunes, surtout les exposés et les données formulées à leur égard. Dans ce sens, il est à noter que les taux de mortalité dus aux accidents de la route sont de plus en plus inquiétants et placent notre pays parmi les nations les plus touchées par ce fléau meurtrier. Il est certain que le nouveau code la route dont est doté le Maroc, ces derniers temps, après d’âpres débats, est de nature à juguler cette problématique.
Mais, il faudrait bien reconnaître que son application est tributaire du niveau de mentalité des usagers qui parait en deçà de toutes aspirations. C’est en effet, dans ce sens, que la primature a décrété, en 2005, la journée nationale de la sécurité routière, susceptible de mettre le point, chaque année, sur l’état d’avancement des efforts déployés à cet effet.