L’opinion publique marocaine connaîtra son sort et saura, ce mercredi après-midi, les grandes lignes de la décision du gouvernement concernant «le dé-confinement» tant attendu. Le chef de gouvernement en fera l’annonce, lors de la session mensuelle de politique générale devant le Parlement. Retour sur les principales décisions prises pour faire face à la pandémie.
2 mars 2020, premier cas d’infection au Maroc, «importé». Une dizaine de jours après, le chiffre ira crescendo, jusqu’à l’apparition du «premier cas marocain».
Rapidement, le Maroc prend en mains la situation et anticipe, en tout cas, beaucoup mieux et efficacement, que de grandes Nations à potentiel incomparables…
Une maîtrise de la situation
Ainsi la première période du confinement a donné des résultats satisfaisants mais le risque d’un retour de manivelle était présent. Les pouvoirs publics ont ainsi décidé, malgré une assez bonne maîtrise de la pandémie, de prolonger l’état d’urgence sanitaire au 10 juin, pour éviter une propagation plus importante du virus, surtout après l’apparition de clusters commerciaux, industriels et familiaux.
Durant les 21 jours de prolongement du confinement, il faudra dire, avec fierté, que le Maroc maîtrise, beaucoup mieux que de grandes puissances mondiales, sa situation épidémiologique. Les résultats sont là avec une baisse substantielle des nouveaux cas d’infection, un nombre important des guérisons quotidiennes, combiné à une baisse notable de la mortalité, d’ailleurs près de trois fois inférieure à la moyenne mondiale.
Et, à travers tout le pays, le nombre des personnes encore hospitalisées en soins intensifs ou en réanimation seraient autour de 700 voire moins.
Cette nette amélioration est due aussi à l’efficacité de la prise en charge sanitaire et du protocole médicamenteux et devra, si les règles d’hygiène et de distanciation sont strictement respectées, surtout dans les lieux de grande fréquentation (centre commerciaux, usines…) permettre une sortie heureuse de la crise sanitaire.
Mohamed Khalil