Maroc-UE : Un outil pour renforcer les relations bilatérales

 

Dans des déclarations à la MAP, M. Radi a affirmé que cette Commission, dont la réunion constitutive aura lieu mercredi et jeudi au Parlement européen, se penchera sur les relations entre le Maroc et l’Union européenne dans tous les domaines, politique, économique, social et culturel.

Cette commission, prévue par l’accord du statut avancé entre le Maroc et l’Union européenne, sera un cadre pour débattre de toutes les questions d’ordre bilatéral, a-t-il indiqué, soulignant que la majorité «des décisions de l’Europe sont prises au parlement européen, que ce soit dans le domaine agricole, commercial, financier ou culturel».

La commission sera «une cellule spécialisée» qui se réunira régulièrement et qui aura un ordre du jour qui correspond aux différentes questions de l’heure, d’ordre politique, économique, social, et culturel, objet de coopération entre les deux parties, a expliqué M. Radi, ajoutant que les questions ayant trait à la démocratie, aux droits de l’Homme et à l’intégrité territoriale du Maroc seront également à l’ordre du jour.

Le président de la Chambre des représentants a souligné que l’entretien avec le président du PE a été une occasion pour faire un tour d’horizon de toutes les questions d’intérêt commun et particulièrement celles qui intéressent les relations UE-Maroc.

Les discussions ont également porté sur les différents chantiers lancés par le Royaume dans les domaines de démocratie, des droits de l’Homme, de l’Etat de droit, de l’égalité hommes-femmes, de l’enfance et tout ce qui concerne le développement humain, a-t-il précisé.

«Nous avons parlé du projet de société que le Maroc est en train de construire, sur le plan de la modernité et de sa politique internationale», a dit M. Radi.

Abondant dans le même sens, M. Cheikh Biadillah a affirmé que les entretiens avec le président du PE, ont porté sur «les mutations que connaît actuellement le Maroc» et les grandes réformes impulsées par SM le Roi Mohammed VI.

Ces mutations, qui rapprochent le Maroc des standards européens, a-t-il poursuivi, concernent notamment les domaines politique et des droits de l’Homme, outre l’évolution économique du pays. Elles portent aussi sur la promotion de la langue amazighe, l’adoption du code de la famille et le rôle de plus en plus important des ONG au Maroc, a-t-il souligné.

«Nous avons également parlé du rapport du cinquantenaire qui nous a permis de faire une introspection et de voir ce que le Maroc a réalisé durant les 50 dernières années», a ajouté M. Biadillah, relevant que «nos amis européens ont été très sensibles à l’évolution que connaît le Maroc».

 

Il a, par ailleurs, affirmé que la commission mixte parlementaire permettra aux Européens de prendre connaissance des évolutions que connaît actuellement le Royaume.

Le président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au Parlement européen, M. Panzeri Pier Antonio, a indiqué, pour sa part, que la commission parlementaire mixte aura pour objectif le renforcement des relations entre l’UE et le Maroc, et l’examen des questions concernant la région du Maghreb et constituera un instrument effectif pour le renforcement du dialogue politique entre le Maroc et l’UE, a-t-il ajouté.

L’entretien des présidents de la Chambre des Représentants et de la Chambre des Conseillers avec le président du PE, s’est déroulé en présence de l’ambassadeur du Maroc auprès de l’Union européenne, M. Menouar Alem.

 

 

 

 

 

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