Prioriser l’intérêt suprême de la nation!

A un peu moins d’un mois du scrutin du 7 octobre, le nouvel exécutif n’est toujours pas mis en place. Les échanges aussi bien formels qu’informels se poursuivent sans pour autant aboutir à des accords définitifs. Il est bien clair que les tractations rencontrent certaines difficultés qui entravent cet élan salvateur. Le veto des uns et la surenchère des autres semblent faire impasse à tout dénouement.

Dans ce sens, on appréciera la réactivité positive dont ont fait preuve quelques composantes de la Koutla démocratique, sans conditions ni obstructions. Inutile de rappeler que l’annonce au préalable du retour de toutes les constituantes de cette entité politique ayant marqué l’entame de l’alternance consensuelle, avait réchauffé les cœurs. Mais il parait que ce rêve tend à s’émousser.

On aura donc privilégié la voie de la raison et l’esprit unitaire du mouvement national, en affirmant, à l’unanimité, le choix de la participation, d’une part et s’attelant à rassembler autour du parti majoritaire. Quant au PPS, sa réaffirmation ne souffrait d’aucune contestation, d’autant plus que son parlement vient de la valider, juste après celui du parti de l’Istiqlal.

Il est donc bien évident que ce scénario dont le peaufinement nécessite encore quelques entrains de conviction de la part de l’un des éléments de la Koutla, demeure le plus indiqué dans la situation actuelle. Ceci étant, l’intérêt suprême du peuple et de la nation devrait l’emporter sur toute autre considération sectaire et réductrice. Il y va de l’intérêt spécifique du parti en question!

Le rangement en un seul package de l’architecture du gouvernement faciliterait sans doute la réunion des ingrédients de la concorde et du succès escomptés. Surtout que l’autre camp rassemblerait d’autres composantes vraisemblablement compatibles autour de leur maître. Il n’est pas alors plus question de continuer à se montrer trop exigeant pour une mission nationale qu’il va falloir parachever!

Le prochain gouvernement a besoin d’une mouture cohérente et prédisposée à assainir la pratique politique, disséquée par la maîtrise à distance, à rétablir la confiance et l’espoir au sein du peuple et à répondre à ses attentes. Seules les entités, empreintes des valeurs du civisme, de la justice sociale et du progrès, peuvent y parvenir ! Pourvu, encore une fois, de bannir les vices de l’égo d’antan!

La phase cruciale que traverse notre pays n’admet plus de comportements surenchériques, surtout qu’on a déjà beaucoup perdu du rayonnement de naguère, du temps où on était au sommet de l’arche. Et c’est justement à cause de ces attitudes hautaines, caractérisées par la division et la désunion qu’on a été acculé, aujourd’hui, au bas de l’échelle. Une occasion à ne pas rater!

Top