Il a été également au centre des différents forums organisés par les secteurs socio – professionnels du PPS. Le projet s’articule autour de l’analyse de la situation nationale. Outre les constats, il présente un ensemble de propositions qui suivent les grands axes de réflexions politiques dont l’objectif est d’assurer le progrès économique et social du pays. Les propositions sont programmatiques et émanent du travail de fond des différents secteurs. C’est une opération d’actualisation de la réflexion collective des militants et militantes sur l’évolution de notre pays.
L’actualisation de ce programme répond aux impératifs dictés par la crise économique et financière mondiale, l’indispensable amélioration des politiques publiques et du mode de gouvernance mis en œuvre.
Parti au référentiel socialiste, le PPS entend donner une touche sociale profonde à l’action gouvernementale, « en tant que parti de tous les travailleurs, des couches pauvres et défavorisées, des classes moyennes et des intellectuels éclairés ainsi que dans ses valeurs d’égalité, de liberté, de refus de toutes les formes d’exploitation et d’injustice avec pour finalité la promotion du bien- être de notre peuple sur les plans social, culturel et économique», lit-on dans le document.
L’économie marocaine connaît une dynamique palpable mais reste, toutefois, au tissu fragile, si le pays n’est pas réellement mis au travail pour faire face aux grands défis qui se posent et fournir concrètement des réponses aux attentes et aspirations au progrès sur tous les plans.
Sur le plan social, en dépit des efforts fournis, le Maroc continue de souffrir de lourds déficits qui entravent son développement. Au monde rural dans la traîne, l’alphabétisme inatteignable, le système éducatif et sanitaire en dysfonctionnement, la conjoncture économique aggrave les vulnérabilités par la cherté de la vie et les menaces sur l’emploi.
Par ailleurs, les déficits et les anomalies du système administratif et judiciaire continuent à handicaper le développement et le progrès du pays, sans qu’une réelle solution ne soit dégagée.
Le secteur privé, lui, rester à responsabiliser socialement, par le biais de chartes sociales engageantes.
Le PPS préconise l’engagement du pays dans une grande politique culturelle. Car il n’y a point de progrès social sans un développement des arts et de la culture à démocratiser et à faire partager par tous.