Le Secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme, Mohamed Nabil Benabdallah, accompagné de Aicha Lablaq, présidente du groupement parlementaire du Progrès et du Socialisme à la Chambre des représentants, a reçu, mercredi au siège national du parti, l’ambassadeur du Royaume de Belgique à Rabat, Marc Trenteseau, accompagné de Christophe de Nijs, conseiller aux affaires politiques et économiques.

Les entretiens entre les deux parties leur ont permis d’explorer les moyens de développer davantage les relations de coopération entre les deux pays et de passer en revue les atouts et opportunités pour ce faire. Pour le SG du PPS, les deux pays entretiennent des relations séculaires, fournies et multiples, marquées par la présence d’une forte communauté marocaine en Belgique. Il a également fait état des grands projets de développement réalisés ou en cours de l’être dans le pays, projets dont l’impact ne se fait pas encore sentir sur le niveau de vie de tous les citoyens.

Cet effort de développement des infrastructures et de différentes industries (aéronautique, auto)   contraste toutefois avec l’existence d’ilots d’exclusion et des inégalités spatiales au détriment surtout des zones de montagnes et frontalières.

Il a également fait état des obstacles qui entravent l’œuvre de développement du pays (mauvaise répartition des revenus, marginalisation, pauvreté), soulignant qu’il est de l’intérêt de l’Union européenne de soutenir un pays comme le Maroc dont le développement aiderait à résoudre de nombreux problèmes en rapport avec le problème migratoire, l’extrémisme, le terrorisme etc…), dont une région où des pays comme la Libye et la Tunisie se cherchent toujours.

Pour sa part, le diplomate belge a indiqué que le Maroc connait effectivement de grands projets qui le placent parmi les pays en passe d’entamer leur décollage. C’est un partenaire stratégique pour la Belgique, qui est disposée à le soutenir en matière de digitalisation de l’administration, de formation des femmes et de lutte contre la violence faite aux femmes, mais également en matière de lutte contre la migration illégale.

Pour sa part, la présidente du GPPS a émis le souhait de voir les parlements des deux pays renforcer leur coopération dans l’intérêt des deux parties. Lui répondant, l’ambassadeur belge a indiqué avoir convenu avec ses collaborateurs d’œuvrer dans ce sens, à l’issue notamment de son dernier entretien avec le président de la chambre des représentants.

MT