« Le style est l’homme! », disait un jour Leclerc de Buffon à l’académie française. Cette ancienne citation, vieille de plus de trois cents ans, est perpétuellement d’actualité. Dès sa nomination à la tête de la région Souss Massa, le chef de file donnait bien cette impression de pourvoyeur de nouveau style de gestion autre que de coutume. Sans tapage démesuré ni discrétion dérobante, il mène la mission dont il est à charge, en dépit de la densité et de la complexité des dossiers en suspens. Celui du secteur du tourisme en est un, à coup sûr!
En fait, il en a hérité un discrédit désolant en matière d’image à promouvoir, un déficit cuisant au niveau de l’offre à vendre et une déficience béate en termes de gouvernance à produire, notamment au sein de la structure fédératrice, baptisée, depuis plus de deux décennies le Conseil Régional du Tourisme (CRT). Tout en étant conscient de l’importance vitale du domaine aussi bien à l’échelon régional que national, le chef de file prend tout son temps à s’approprier ce volet et en déterminer les maux à proscrire. Ceci dit, ce nouveau style empreint de pondération dont il fait preuve depuis son avènement, eut, tout d’abord, le mérite d’avorter dans le fœtus, l’élan expéditif qui allait précipiter la constitution du bureau électif du CRT, dans l’opacité suspecte.
Par la suite, il entamait des concertations avec nombre d’acteurs agissant dans cette instance et bien d’autres en dehors. Toutefois, il semble bien que certains habitués de la bande brillent toujours par leur malveillance et sèment la désunion au lieu de mobiliser les énergies au service du produit balnéaire et du terroir profond. Et pourtant, la chance leur fut adjugée des années durant, sans qu’ils soient à la hauteur de leur mission, puisque beaucoup plus tentés par le profit personnel que par l’intérêt général. D’autant plus que leur activité touristique est entachée de pratiques attentatoires à la pudeur.
Aujourd’hui, on ne cessera jamais de fustiger ces agissements mortuaires qui tirent le secteur vers le bas, malgré l’entrain volontariste de nombre de compétences parmi les administrateurs, ainsi que les agents administratifs. Quoique leurs mandats se soient soldés par des échecs cinglants, ils persistent à s’agglutiner dans les parages, dans l’espoir de remonter au perchoir du CRT, sans vergogne.
Déconcerté par la piètre prestation de cette institution malmenée, on vient de » réprimander » ses interlocuteurs conviés, pour leur déchéance par rapport à la promotion et à l’animation. C’est dire combien le CRT est en état léthargique et en quête d’un sérieux coup de balai à l’adresse des bras-cassés et d’un réel déclic de sursaut pour prétendre au redressement escompté.