Commune territoriale de Tamri
Saoudi El Amalki
A environs 56 kms au nord d’Agadir, est blottie la vallée de la commune territoriale de Tamri, fort réputée historiquement d’être la première zone de la culture du bananier au Maroc.
La commune érigée en pôle écologique où vivent des colonies de l’ibis chauve qui utilisent les falaises comme zone de nidification et des oiseaux échassiers et navigateurs, tels le Goéland, le Héron, la Sterne, le limicole…sur l’embouchure le long de l’estuaire de l’oued de Tamri, est créée depuis 1974 et renferme environs 18577 habitants, selon le recensement de 2014. Cette commune regorge de caractéristiques géographiques et naturelles ce qui lui confèrent un beau pôle Touristique rural par excellence.
Mais, la contrée territoriale Tamri, étendue sur 339 km2 souffre de nombre de contraintes, à titre d’exemple, l’absence de l’assiette foncière et la faiblesse des ressources intrinsèques, sans parler de l’inexistence de dépotoir pour ramassage des ordures solides et du désintérêt enversl’actuel barrage de Tamri au service d’une vision anticipative afin d’assurer la production de la banane, de la grenadine et de la courge célèbre de la zone. En plus du problème du financement de la mise à niveau urbaine de la commune.
Toutes ces contraintes et bien autres, furent l’objet des axes de l’exposé présenté par les services de la commune, lors de la rencontre de communication présidée par le Wali de la région Souss Massa, ce vendredi 29 mars 2024 au siège de la commune territoriale en présence des responsables régionaux et provinciaux des divers secteurs de multiples départements de l’Exécutif qui ont de leur côté, présenté des allocutions relatant les efforts d’investissements consacrés par l’Etat dans cette entité.
Il faut bien dire que durant des décennies, cette commune fut entre les mains de responsables inciviques en termes de gestion tant représentative qu’administrative, ainsi que la «passivité déplorable» de la Société Marocaine d’ingénierie Touristique (SMIT) qui se serait accaparée des terrains sans faire appel à de procédures d’expropriation auprès d’ayant-droits mais, en revanche sans valorisation des terrains des particuliers récupérés pour d’utilité publique.
A présent, avec plus de sérieux et d’intérêt, cette visite aura certainement l’effet de déclic pour se frayer dans la synergie, des lendemains de plus en plus florissants, au service du territoire et des populations laissées-pour-compte, pendant des lustres. Ce patelin de beauté naturelle indéniable pourrait devenir une réelle destination de voyage pour les touristes, en quête de la nature pure, de loisirs et de découverte.