Après l’annonce royale relative à la mise en avant de la région Souss Massa, à travers des projets structurants d’envergure, on se trouve, du jour au lendemain, devant une responsabilité de haute acuité. L’heure de vérité sonne au sein de la sphère régionale, toutes compétences réunies.
On avait beau se plaindre du désintérêt central dont elle souffrait, des années durant, force est de constater que, désormais, plus rien ne justifiera les «lamentations» régionales, du fait que la solennité royale quant à la «centralité» du royaume, en matière de stratégie, était sans appel. La région Souss Massa est à la fois «choyée» par cette sollicitude paternelle, mais également «noyée» par l’ampleur du portage. Toute la communauté régionale, notamment celle de sa métropole en gestation soutenue, se devrait de se ressaisir en vue de se mouvoir aux arpèges de la mission ardue que la plus Haute Autorité lui assigne, en grande pompe.
«Vous avez réclamé les investissements publics, rassurez-vous, je vous en donne. Soyez donc, en mesure de cette lourde tâche !», rétorque-t-on aux décideurs régionaux auxquels revient la gestion et l’accomplissement de ces chantiers en perspective. Il convient de reconnaître dans ce sens, que, ces tout derniers temps, la machine huilée est passe de se frayer des chemins salutaires, en matière de diverses bribes d’économie, en particulier d’industrie, sous ses multiples formes. Tout récemment encore, un flot de projets fuse de toutes parts sur pas moins de cinq pôles : pôle sanitaire, pôle culture, loisirs, patrimoine, espaces verts, pôle mobilité, transport en commun, pôle industrie, investissement, pôle social… Il ne fait pas de doute que ces sursauts de si haut impact sur le cours des choses, ont pu, à coup sûr, revigorer le tissu économique régional et, visiblement, remettre la région sous les faisceaux lumineux de l’intérêt du centre de décision.
Pour canaliser ce regain de cause, on croit bien savoir qu’il est dernièrement, question de mettre sur pieds une nouvelle société de développement local. Cette structure professionnelle est mise sur orbite, suite aux brouilles auxquelles sont soumis les travaux de l’aménagement de la ville et à propos desquelles la société civile vient de s’insurger et signer des pétitions. Le retard et la lenteur de nombre de projets fut aussi l’une des causes de cette initiative louable.
Cette espèce de « guichet unique » qui sera officiellement créé lors des sessions extraordinaires du conseil régional et des communes territoriales concernées, a pour objet de s’atteler à toutes sortes de travaux d’aménagement, des études, de la maintenance, de l’équipement relatifs aux infrastructures et aux établissements publics, des espaces verts, des aires de détente, des travaux de renforcement, d’entretien et de qualification du réseau routier, des parkings, de valorisation du patrimoine culturel et touristique…relevant des communes en question. Ceci étant, on estime aussi prévoir que ce sont vraisemblablement des préparatifs laborieux pour une refonte authentique de la première station balnéaire du pays.