L’université Ibn Zohr n’en finit pas de crever l’écran, précisément depuis l’arrivée de son actuel président, le Dr Omar Halli, il y a plus d’une demie décennie.

Elle ne cesse de performer de tout et de partout. «C’est une réelle Médina et non plus exclusivement un simple établissement qui s’offre à nos yeux…», s’esclaffait Zineb El Adaoui, le Wali de la région Souss Massa, lors de la récente cérémonie d’inauguration du nouveau pavillon au pôle universitaire d’Ait Melloul et du lancement d’une nouvelle résidence, après le parachèvement des diverses études techniques et architecturales.

En fait, ces performances en termes de réalisations  infrastructurel les dans les points les plus reculés des régions à charge, d’apprentissages et de formations dans les différentes filières, d’activités scientifiques et culturelles…ne font que fourmiller, dans un temps record, en vue de colmater les brèches et anticiper dans les perspectives d’avenir. Une université modèle qui donne l’exemple de ce que peut féconder une institution étatique, en dépit des contraintes. Mais, il semble bien que rien n’a pu arrêter cette avalanche universitaire, matant, avec verve et panache, toutes les pénuries.

Au cours de cette tournée, le Wali de la région, accompagné d’un imposant parterre de personnalités, s’est enquise de l’état d’avancement des ouvrages de cette nouvelle unité implantée dans une province mitoyenne, connue pour son surpeuplement au sein d’une superficie restreinte. Cet ensemble universitaire, qui regroupe un nombre grandissant des spécialités, abrite plus de 14 000 étudiantes et étudiants, en attendant que ce chiffre n’atteigne plus de 50 000, à l’horizon de l’an 2020.

En effet, le nouveau rayon inauguré, ce jour-là, en grande pompe, renferme 3800 sièges, alors que la nouvelle résidence à laquelle on a prévu la bagatelle somme de 90 millions de dirhams, abrite 1100 chambres réparties sur quatre bâtisses, atteignant au total 2200 lits. Dans le même sillage, il a été décidé de réaliser la première tranche de ce projet qui englobe 500 lits, dans un délai de 18 mois, alors que la résidence universitaire est attendue, en totalité, dans 36 mois, y compris les constructions annexes, notamment le réfectoire, cafétéria, lieu de culte, salles de lecture et espaces de sport…

Il faut dire enfin que l’université Ibn Zohr, qui draine les apprenants de pas moins de cinq régions du sud marocain, soit presque la moitié du territoire national, est en passe de devenir non seulement une institution de formation et d’apprentissage, mais également un bel essai de ce que la valeur du travail comporte de plus noble et de précieux dans le concept de l’administration marocaine. Omar Halli, une machine inlassable dans cet esprit hautement civique, en donne, chaque jour une belle illustration. Chapeau très bas grand monsieur!

Saoudi El Amalki