Zoom sur Zuma!

Aux antipodes des deux capitales extrêmes, en l’occurrence Rabat au nord et Pretoria au sud, agissent deux chefs d’Etat aux tempéraments diamétralement opposés. Au moment où celui du Maroc jalonne le continent africain pour prêcher les valeurs du partage et de la communion, au sein des peuples respectifs, celui de l’Afrique du sud s’obstine à colporter la fraude et la désunion.

Contraint de claquer la porte aux charlatans de l’Organisation de l’Unité Africaine, à l’époque, le Maroc a dû subir les hostilités d’une poignée de ramassis mercantiles dont le seul dessein réside en la glane des fortunes illicites. En dépit de sa mise à l’écart forcée, il continue, sans répit, à entretenir des rapports magnanimes avec nombre de nations africaines, dans la symbiose et la concorde.

Au temps de l’apartheid, le Maroc affectionnait, jusqu’aux tripes, l’icône Nelson Mandela, symbole de la libération du joug de l’assujettissement, durant des décennies et, du coup, chérissait son peuple miné par la ségrégation raciale. Naguère, les jeunes de la société civile brandissaient, à chaque manif de solidarité, le portait du leader et l’étendard zébré, frappé des couleurs de son pays.

Aujourd’hui, Jacob Zuma, ne fait que piétiner ces idéaux de l’Afrique libre et prospère que cultivaient son prédécesseur et ses alliés, notamment feu Hassan II dont la descendance ne cesse de prophétiser l’africanité prometteuse. Le regretté avait constamment vénéré cette citation de haute signifiance : «Le Maroc est un arbre dont les racines sont africaines et les branches européennes !».

Zuma s’est donc dissocié de cet enracinement africain des ancêtres et a opté pour le front de la honte, en compagnie de la junte algérienne, pour des vils avantages pécuniaires qui n’arrêtent pas de d’éperonner la convoitise de l’escadron sud-africain, depuis 2009. Mais, le déni de l’histoire de l’Afrique glorieuse ne manquerait guère de châtier ses auteurs, en plein forfait de récusation.

Zuma est zoomépar les siens et la communauté universelle pour ses multiples péchés et finirait par zoner tel un zombi dans la savane, haletant et discrédité, comme ses galonnés algérois, en perte de vitesse. L’Afrique n’a d’autre issue que de rallier irrévocablement, les auspices du choix démocratique au service de ses entités,  en rupture pleine et absolue avec les régimes des républiques bananières.

Pendant ce temps, le Maroc dont les aversions de ces tyrannies ne font que revigorer de plus belle, est en passe de regagner sa place au soleil, parmi les braves africains de l’Union pour aspirer à une Afrique forte et jaillissante. Raffermi par la justesse de ses positions et l’attachement aux racines africaines, notre pays se repositionne progressivement, face à l’étiolement fatidique de ses ennemis.

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