Enseignants-cadres des académies
Le dialogue avec les enseignants-cadres des académies exige de leur part une culture de la responsabilité et le respect de l’horaire scolaire, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi.
Répondant à une question d’actualité à la Chambre des conseillers sur « les grèves des enseignants contractuels et des directeurs et leurs impacts sur le cours normal des études », M. Amzazi a souligné que « le dialogue requiert un engagement en faveur d’une culture de la responsabilité et le respect des horaires scolaires, de s’acquitter du devoir professionnel et ne pas compromettre le droit constitutionnel des élèves à l’éducation ».
Dans le même contexte, le ministre a fait savoir que tous les droits des enseignants-cadres des académies sont garantis après l’abandon définitif du système de contractualisation et leur intégration dans une position statutaire, soulignant qu’en vertu de leur statut actuel, ils jouissent de la stabilité professionnelle, de la sécurité de l’emploi et de l’égalité dans tous les concours.
Le processus de titularisation des cadres des académies est à pied d’œuvre, ce qui permettra aux cadres titularisés de se présenter aux prochaines échéances éducatives et administratives, a relevé le responsable gouvernemental, émettant son souhait de voir dans les prochaines années ces cadres gravir les échelons et occuper des postes de responsabilité.
Amzazi a ajouté que le statut actuel est soumis à davantage d’amendements qui amélioreraient la situation administrative et matérielle des cadres ainsi que leur parcours professionnel et ce, grâce à un dialogue constructif et fructueux.
À cet égard, il a indiqué que ce système, qui contient 113 articles et qui a définitivement abandonné le système de contractualisation en mars 2019 pour donner à ces cadres un statut similaire à celui des autres enseignants, leur garantit les mêmes droits et privilèges, notamment l’avancement, l’accès aux postes de responsabilité et la participation aux concours.
Le ministre a, en outre, passé en revue les impacts positifs de ce type de recrutement sur le système éducatif, qui garantit à des centaines de milliers d’enfants le droit à la scolarité, en particulier dans le monde rural, d’autant qu’il a contribué à l’amélioration du système de l’éducation en réduisant considérablement le surpeuplement.
Les concours de recrutement lancés par les Académies n’ont été imposés à personne, comme en témoigne le taux important de participation des candidats chaque année à ces concours, a-t-il expliqué.