L’offre immobilière tend à combler les attentes

A l’occasion du Salon de l’immobilier d’Agadir qui connaît une grande affluence, en ces débuts aoûtiens, la société Al Omrane d’Agadir, conduite par son Directeur Général, Younès Sefiani, s’y implique pour mettre en exergue toutes les offres en termes d’habitat et d’aménagement dans la ville. Une occasion de rééditer la vision du responsable de la compagnie et jeter l’éclairage sur les projets du promoteur. Certes, la tâche est très ardue, compte tenu de l’acuité et de la complexité du secteur, en tant que service public vital. Cependant, il n’en demeure pas moins évident que le tact et le métier du mentor régional du département de l’habitat ont mis du tonus dans les vaisseaux d’une vaste zone, en pleine expansion urbanistique. En fait, on constatera à l’œil nu que les braises de la tension qui avaient gangréné aussi bien la devanture du siège de l’établissement que d’autres espaces de la capitale du Souss se sont plutôt désamorcées, depuis déjà un bon bout de temps. Il est à dire, en effet, que cet apaisement n’a jamais été le fruit du hasard, mais, sans nul doute, l’effet d’une conduite managériale posée et circonspecte. Pour se mettre l’accent sur cette nouvelle gouvernance précautionneuse, le directeur de cette institution immobilière publique a bien voulu nous accorder l’entretien suivant.

Al Bayane : A votre sens, quel secret se cache derrière cette nouvelle dynamique qui ne cesse d’investir la société Al Omrane d’Agadir, ces derniers temps?

Younès Sefiani : Il n’y a nullement de secret particulier. Depuis un bon moment, nous avons fait en sorte que l’administration soit constamment à l’écoute des citoyens, en priorisant, en toute transparence, le principe de l’approche communicative. Dans ce sens, nous n’avons jamais tenté de frustrer ni désabuser les demandeurs. Le circuit de l’acquisition des offres disponibles et la livraison  des titres fonciers s’effectue dans le temps imparti, sans dérobade ni atermoiement. Bien naturellement, le parcours de cette procédure n’est toujours pas chose aisée, mais on essaie, devant chaque contrainte, de trouver les réponses idoines aux doléances insistantes. A cette occasion, je tiens à saluer très vivement tout le personnel de l’établissement qui ne ménage aucun effort afin de combler les attentes des populations, de quelque statut qu’elles soient. Evidemment, toutes ces démarches rencontrent, au niveau de l’aboutissement, certaines entraves que nous avons toujours su enrayer, en nous remettant en question si cela s’avère judicieux, en concertation et synergie avec toutes les parties concernées. C’est un travail de fond que nous menons avec sérénité et savoir-faire.

A propos de cet entourage dont vous faites allusions, quels rapports entretenez-vous avec les multiples partenaires, tout en sachant que le secteur est organiquement lié à d’autres paramètres extérieurs?

C’est vrai, on ne peut faire avancer les choses, dans ce département alambiqué, sans le concours direct d’autres partenaires, notamment les autorités locales, les élus, les services publics, le tissu associatif… Nous constituons, bien entendu, le maillon nodal dans le domaine de l’habitat et de l’urbanisme. Néanmoins, nous nous attelons à tisser des relations privilégiées avec tout ce beau monde. Ce qui explique un peu la dissipation, en un temps record, de nombre de séquelles de discorde qui avaient, peut-être, embrouillé ces interférences.

Maintenant que vous avez contribué bien notoirement à la remise sur rails de ces côtoiements positifs, quel bilan faites-vous de l’évolution des choses, du moins sur ce qui vous concerne?

Tout d’abord, il est à rappeler que le phénomène des bidonvilles a été endigué bien plus tôt, non sans douleur étant donné l’incidence pas toujours aisée pour les victimes. De ce fait, la pression consécutive au recasement était problématique à plus d’un titre. D’autant plus que ces mesures se doivent de s’accomplir dans les normes et les règles de l’art. En dépit de toutes ces difficultés, les remèdes aux diverses difficultés semblent se dessiner progressivement, au profit des ayants droit. Le cas d’Agadir demeure, sans nul doute, une référence au niveau national. Son aspect touristique et balnéaire a exigé, faut-il le rappeler, un traitement tout à fait spécial, en vue de préserver cet atout socio-économique d’envergure. Maintenant, tant d’actions restent à mener, dans ce sens, pour continuer à juguler les constructions non réglementaires et à élargir, de plus en plus, l’offre adéquate, en faveur des différentes souches de la société.

Dans le même sillage, qu’en est-il de la politique de la ville que le département de l’habitat met en avant, dans une vision intégrée et globalisante?

Il ne fait pas de doute que l’harmonisation de toute cette ébauche est notre souci majeur. Car, il ne sert à rien de déployer un effort colossal en matière de logement qui ne prendrait pas en compte toutes les conditions de vie des citoyens. A cet effet, notre intervention prend continuellement en considération les équipements publics, les espaces verts, les services…

Et les zones industrielles?

La restructuration s’impose, en vue de compartimenter la mise à niveau. L’accès à proximité également, tout en luttant contre la pollution et en arrêtant les dégâts qui en découlent. Il va falloir rester vigilant et ferme dans cette évolution afin d’éviter toute refonte bâtarde. A ce niveau, on est train d’ériger des logements qui répondent aux exigences environnementales, à Ouarzazate notamment, avec l’isolation thermique, double vitrage…Notre objectif principal vise à écouler le passif, agrandir l’éventail du logement social, faciliter l’octroi des titres et des permis et assurer le recouvrement.

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