Karim Ben Amar
Tanger s’est réveillée dans le cirage ce mardi 9 février 2021. Après la catastrophe survenue hier, lundi 8 février, dans un atelier de textile clandestin qui a fait pour l’heure au moins 29 morts, le bilan risque encore de s’alourdir.
Il est à noter que cette fabrique clandestine située sur la route de Rabat, et plus précisément dans le quartier résidentiel de Branes, employait d’après des sources concordantes, plus de 130 ouvriers qui travaillaient à tour de rôle.
Par ailleurs, le gérant de l’unité de production clandestine, annoncé comme décédé, serait pour l’heure toujours hospitalisé dans une clinique privée de la ville portuaire. D’après les informations recueillies par l’équipe d’Al Bayane, son pronostic vital ne serait pas engagé. De plus, son identité n’a pas encore été révélée.
Pour information, les ouvriers n’étant pas originaire de Tanger ont été enterrés hier, lundi 8 février en fin d’après-midi, après avoir été envoyés à la morgue de l’hôpital Duc de Tovar.
À la suite de ce macabre accident, des éléments de la brigade nationale ont spécialement été déployés dans la ville afin de lever le voile sur les tenants et aboutissants de cette affaire.
Dans ce même sillage, une enquête diligentée par le parquet a été ouverte.