Karim Ben Amar

La cour d’appel de Tanger a confirmé, mercredi 7 avril, la peine capitale à l’encontre de l’assassin du petit Adnane. L’affaire avait entraîné une immense vague d’émotion et d’indignation dans tous les recoins du royaume. Les marocains ont appelé la justice à appliquer la peine la plus dure au meurtrier de l’enfant de 11 ans.

Le verdict est tombé. La peine de mort prononcée en première instance a été confirmée en cour d’appel,  mercredi 7 avril. L’homme âgé de 24 ans au moment des faits  a été encore une fois reconnu coupable des chefs d’accusation de «meurtre avec préméditation», de «détournement de mineur et séquestration», d’«abus sexuel», et de «profanation de dépouille».

Ses colloques et complices, au nombre de trois, ont eux aussi été jugés en appel dans le cadre de cette affaire, qui avait fait scandale au mois de septembre 2020. Les trois hommes ont écopé de 4 mois de prison ferme pour «non-dénonciation de crime».

Pour sa défense, le principal accusé avait affirmé, en première instance, le 12 janvier 2021, qu’il avait  séquestré l’enfant, mais dans le but  de demander une rançon, assurant qu’il n’avait pas eu l’intention de le tuer.

Ses arguments n’avaient pas convaincu la Cour. En première instance,  l’audience a été interrompue  pendant une heure trente. Ce jour là, le principal accusé a été pris d’un malaise, pendant  qu’un avocat de la partie civile était en train de plaider.

Pour rappel, alors que le petit Adnane était porté disparu depuis plusieurs jours, l’enregistrement d’une caméra de surveillance du quartier où résidait l’enfant, l’avait montré, marchant aux côtés d’un homme portant des lunettes de vue. Quelques jours plus tard, la police a arrêté  un suspect. Il a par la suite mené les enquêteurs dans le lieu où il avait enterré le petit Adnane, après l’avoir assassiné.