Journée de l’Afrique
Le Centre marocain pour la tolérance et le dialogue interreligieux a organisé, mardi à Rabat, le Forum africain pour la tolérance et le dialogue interconfessionnel, à l’occasion de la Journée internationale de l’Afrique (25 mai).
Le Forum, diffusé par visioconférence depuis la cathédrale Saint-Pierre de la capitale, s’est voulu un appel solennel aux leaders religieux des pays africains pour un dialogue et une réflexion commune en faveur d’une Afrique sans conflits, violences et extrémisme, tout en plaidant pour le lancement d’une Déclaration sur la tolérance et la coexistence entre les religions dans le continent.
Plusieurs personnalités religieuses et politiques de divers horizons ont pris part à cet événement, à l’image du Directeur général de l’ICESCO), Salem Ben Mohamed El Malek, de la secrétaire générale de l’Alliance des organisations religieuses pour la paix, le Dr. Azza Karam (Egypte), du directeur de l’Institut Al Mowafaqa, Jean Koulagna (Cameroun), du directeur du comité américain pour le dialogue interconfessionnel, le rabbin David Rosen, ainsi que secrétaire général de l’UMA, Taieb Baccouche.
Les différents orateurs ont insisté sur l’urgence de mener une réflexion commune pour déterminer les moyens qui doivent être mobilisés et les actions qui doivent être déployées pour rapprocher les visions et les perceptions sur l’unité et la coexistence africaines, afin de parvenir au développement durable et d’améliorer le niveau de vie des populations.
Le président du Centre marocain pour la tolérance et le dialogue interreligieux, Mohamed Aabidou, a indiqué que cette rencontre a offert l’opportunité pour mettre la lumière sur les dangers auxquels est confronté le continent africain à cause de la prolifération du terrorisme, de l’extrémisme et des conflits, soulignant les efforts consentis par le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, pour l’émergence d’une Afrique stable et prospère.
L’appel à la paix, à la coexistence et à l’altérité dans le continent est devenu plus que jamais une nécessité impérieuse et une responsabilité historique collective, en particulier les adeptes des religions monothéistes les plus répandus en Afrique, relève le Centre dans un communiqué, considérant que la tolérance religieuse s’impose comme un noble objectif poursuivi par toutes les religions sans exclusive.