Pourquoi l’Algérie a-t-elle rompu les relations diplomatiques avec le Maroc ? Quels sont les dessous réels d’une telle décision ? Il est bien évident que le torchon brûle entre les deux contrées frontalières, depuis près d’un demi-siècle, quasiment à cause de la persistance de la junte algérienne à s’en prendre à son voisin pour des raisons de leadership sur la région. Il n’en demeure pas moins vrai que son attitude revêt désormais, une ampleur telle qu’elle est pratiquement hors d’état de raisonner. Aussi bien l’implosion endogène, guettant le pays à tout moment, menée par des manifestants en forte ébullition contre un régime chancelant, que la déconvenue exogène, occasionnée par les airsillusionnistes dont elle ne cesse de se nourrir, à partir de l’adoption d’une bande de séparatistes et d’en faire le cheval de Troieàparvenir, en vain, à ses fins expansionnistes. Il va sans dire qu’à travers l’histoire révolue, un système militariste et totalitaire finit toujours par perdre la boussole, en raison de sa nature martiale.
Le mirage du Sahara pour lequel elle fondait tous ses espoirs voraces, s’estompait tel un fétu de paille et lui devenait à la longue, source de malheur, au point qu’elle ne peut plus s’enlibérer par humiliation exacerbante. Le comble c’est que, pendant que la junte ne ménage aucun effort pour nuire à son «rival», elle est irritée à mort par les grandes avancées que notre pays réalise dans tous les domaines diplomatique, socio-économique, écologique et culturel. Profondément mortifiée par cette dynamique qui impressionne le monde entier, elle trouve de la peine à sortir du tunnel noir dans lequel elle s’est engouffrée, de par son animosité excessivement attisée. Feu Le Roi Hassan II avait bien dit que « le Maroc est bel et bien dans son Sahara, mais son problème est que son destin le liait à un voisin maudit ». Jusqu’où irait la soldatesque algérienne dans ses folies ?C’est bien la question qui intrigue, non seulement le Maroc, mais également son entourage tant en Afrique qu’en Europe et, à fortiori, la communauté internationale, dans cette zone sensible. L’instabilité de la région infestée déjà par des terroristes, mercenaires, trafiquants d’armes et de came, est fortement candidate à davantage de prolifération si on ne met pas un terme à l’égarement militaire algérien. Ce n’est plus l’affaire du Maroc, mais de tout ce beau monde !