Dans le même dessein de l’éducation nationale, l’emploi, la santé et la justice constituent les chevaux de bataille pour la réforme multiforme sur lesquels notre nation se devrait de se pencher en constance. En particulier, on ne peut guère tergiverser encore davantage à propos du secteur judiciaire vital dont dépendrait l’avenir du pays, à plus d’un registre. En fait, quand on évolue dans la non confiance autour d’une institution capitale, on ne saurait prétendre à l’essor attendu aussi bien au niveau des rapports des citoyens dans le quotidien que des investisseurs de tous bords. Le renforcement de l’autonomie du pouvoir judiciaire s’avère donc le prélude inéluctable du développement global, tout en mettant l’accent sur l’importance de la refonte de ce secteur nevralgique dans la vie contemporaine du royaume, en vue de recouvrer les rails de la démocratisation et de la modernisation. En effet, il est impératif de s’atteler pour de bon à l’organisation de l’appareil judiciaire, en termes d’efficacité et d’efficience, à la simplification des procédures d’accès aux lois et à la justice, à la qualification et la moralisation des ressources humaines. De plus, il est fort loisible de mettre en avant le code pénale et la garantie des procès justes et équitables, la gestion judiciaire, la modernisation de l’administration et l’infrastructure des tribunaux…Toutes ces conditions sine qua non de haute teneur pédagogique et professionnelle sont, entre autres, à même de sortir le pays du marasme de l’inégalité des chances, des pratiques douteuses, de l’atermoiement chronique, l’anarchie, la perversion sous les carcans desquels la justice ne cesse de sévir. La santé de la justice s’articule alors autour de quatre volets essentiels, à savoir la consécration de la souveraineté de l’autonomie de la juridiction dans la nouvelle constitution, les mécanismes de l’autonomie du pouvoir judiciaire dans les nouveautés de la loi suprême, l’autonomie du pouvoir judiciaire à la lumière des critères internationaux, les prérogatives du conseil supérieur du pouvoir judiciaire, le conseil supérieur du pouvoir judiciaire dans les législations comparatives…Où en est notre pays dans tout cela ? Pas grand chose, si l’on sait que la panne judiciaire continue à gangréner de plus en plus nocivement. On a beau prétendre le slogan creux ayant trait à «l’autonomie de la justice», il se trouve qu’on n’en est encore si loin qu’on s’affronte à un réel frein en termes d’essor tant économique que sociétal. A fortiori, cet handicap impacte les volets à caractère investissemental ainsi que commercial. Du pain sur la planche pour le nouveau décideur du département qui n’est autre que quelqu’un de la boîte judiciaire !
Epurer l’appareil judiciaire !
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