La fin du mythe algérien

Rien ne va entre les deux pays voisins de l’Afrique du Nord. Totalement dépourvu de bon sens, le régime algérien s’ingenie à péter les plombs dans tous les sens. Il se met périlleusement dans une logique belligérante, en incitant tous ses médias à se conduire en fake news et attiser des campagnes véhémentes et fallacieuses, à l’adresse de notre pays. Cette attitude acrimonieuse dont l’absurdité le pousse à la dérision, ne fait que l’isoler de plus belle sur la scène mondiale, savamment conquise par la diplomatie marocaine, à travers une ligne conductrice empreinte de sagesse et de pondération. Effondrée par l’estompement de son guignol par le biais duquel elle avait fomenté toute sa politique expansionniste sur la région, la gérontocratie militariste, s’évertue à se déclarer ouvertement hostile à son rival, après l’avoir insidieusement dissimulé, des décennies durant. Le comportement martial dont elle fait montre aujourd’hui par de propos à connotation bassement guerrière et de contrevérités montées de toutes pièces, s’agglutine vainement à la bouée de sauvetage contre la dérive inévitable. A voir son ennemi chronique cumuler des avancées sur tous les plans, depuis déjà des lustres, la junte se fond en exaspération mortuaire en particulier l’acception de la marocanité du Sahara par les États-Unis, le retrait en série de la reconnaissance des séparatistes par nombre de pays, l’ouverture en masse des services consulaires à Laayoune et Dakhla et le rapprochement mesuré de l’Etat hébraïque. Il est bien certain que le système dictatorial du palais d’El Mouradia, au bord du gouffre, s’agite pareil à un coq égorgé dans sa mare de sang et aux ultimes convulsions, cherche à étouffer l’implosion de plus en plus imminente, enflammée par un peuple au bout de sa patience. Il n’en demeure pas moins vrai non plus que les frictions  assassines qui éclatent à présent au sein de la soldatesque aux termes de laquelle des caporaux fuient le pays pour se rendre au vieux continent, nantis de contribuables du bercail, aggravent davantage cette situation désastreuse. De surcroît, le régime désemparé est en passe de se payer le luxe de s’en prendre à son ancien «colonisateur» avec lequel il entretient des relations plutôt hostiles, au point de s’attirer ses foudres. En fait, le discours Royal aurait été aussi incisif que révélateur dans le sens où il donne libre cours au choix des alliés tricolores et ibériques, notamment vers une réelle prise de conscience de la véracité de la thèse marocaine. Face à cette impasse où vont droit les gouvernants algériens, acculés au jusqu’au-boutisme suicidaire, il ne fait de doute qu’ils s’engagent dans leur dissolution irrévocable.  

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