L’exportation des fruits et légumes a été au menu des débats, analyses et recommandations émises à l‘occasion du Salon international de la filière des fruits et légumes d’Agadir (SIFEL 2016).

La filière, qui participe à hauteur de 24% dans le PIB agricole et emploie près de 45% de la population active du monde rural, est appelée à trouver de nouveaux marchés d’exportation parallèlement au marché classique, notamment l’Union européenne (UE).

Les opérateurs ont mis l’accent sur la nécessité d’inscrire la diversification des marchés dans toute la stratégie à l’international des entreprises. La multiplication des opérations d’exportations sur les marchés africains et ceux du Moyen-Orient a été proposée et soutenue par l’ensemble des intervenants.

Ces deux marchés constituent en réalité les destinations futures pour l’exportation des fruits et légumes marocains. L’idée étant d’éviter que les entreprises ne restent à la merci d’un seul et unique marché. L’ASMEX et la BMCE Bank of Africa ont été unanimes lors du SIFEL sur l’insuffisance des lignes maritimes directes et appropriées et sur la nécessité de la mise en place d’une logistique spécifique qui tient compte du caractère périssable des produits destinés à l’export.

A signaler que la filière des fruits et légumes figure parmi les priorités du Plan Maroc Vert. Sa mise  à niveau a fait l’objet de trois contrats-programmes (agrumicole, arboriculture fruitière et maraîchage de primeurs) signés entre l’Etat marocain et les fédérations professionnelles pour les périodes 2008-2018, 2011-2020 et 2009-2020.

Fairouz El Mouden