Le PDU se profile à l’horizon

A un peu plus d’une année, le Programme de Développement Urbain (PDU) d’Agadir pour lequel Sa Majesté le Roi eut lancé les travaux d’exécution, en février 2020, aura conclu son ébauche. Presque trois ans de peine sans répit ni dépit,. les maîtres d’ouvrage, mis au four et au moulin, s’activent d’arrache pied sous l’œil circonspect du comité de pilotage. Autant que faire se peut, l’accomplissement des projets à multiples dimensions, se faisait en des temps record malgré les contraintes de la crise virale qui s’est abattue sur tout le pays, juste après  la mise en marche des chantiers. Tel un rucher en stade de sécrétion de miel, la floraison de la ville se faisait valoir viscéralement dans les quatre pôles avoisinants : Agadir-centre, Bensergao, Anza et Tikiouine. Évidemment, le premier se taillait la part du lion de l’entreprise, de par sa posture de locomotive satellitaire et son aura universel, historiquement mis à contribution. Au fur et à mesure qu’on avance, la métropole fleurit et s’épanouit, tambours battants, pour germer en réel cadre de vie prospère, digne de ses paires transmuées du royaume, en gros investissements publics. On ne se sera jamais retenu de battre chaleureusement des mains ce titanesque travail dont la majeure partie de projets était confiée à des sociétés régionales, histoire de s’opérer dans l’équité et l’éthique dans la remise des marchés. Mieux encore, on s’attelait à procéder par délégation de tâches, dans le but de garantir la fluidité procédurale, assurer l’usage transparent des fonds publics et éviter la surenchère partisane des projets. Selon des informations collectées par-ci, par-là, l’état d’avancement des travaux aurait en grande partie, dépassé les deux tiers et on est  bien parti pour amorcer l’ultime ligne droite, par la même dynamique que par le passé. Il va cependant, sans dire qu’au terme des projets, deux missions se devraient de relayer afin de préserver et pérenniser ces prouesses de haut calibre structurant. On citera tout d’abord, la problématique de l’entretien et du maintien des projets car il se serait agi d’infrastructures  récréative, culturelle, patrimoniale, sociale de grande délicatesse qu’il va falloir traiter avec tous les égards. Ensuite, il importe de mettre des structures compétentes, à la tête de ces réalisations, notamment celles qui ont trait à la culture, art, loisir, patrimoine…, pour ne pas tomber dans la même erreur d’autrefois où on avait construit le théâtre de verdure et les  complexes culturels entre autres, sans avoir pensé à mettre en place des institutions qui s’occuperaient de la direction administrative et technique pour assurer leur autonomie. Du pain sur la planche pour la ville, une fois les travaux terminés, tout en ayant bien dans la tête que d’autres programmes atterriront sur la ville dont la centralité annoncée à son égard par le Souverain, ne fait que débuter !                      

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