Résultats annuels 2022
Kaoutar Khennach
Le groupe minier Managem a dévoilé ses principaux chiffres financiers au titre de l’exercice 2022. Il en ressort une hausse des revenus annuels notamment grâce aux mines de l’Afrique subsaharienne.
En effet, le chiffre d’affaires (CA) de Managem s’est établi à 9,64 milliards de DH à fin décembre 2022, en progression de 30% par rapport à la même période de 2021. Cette évolution positive s’explique par la forte croissance de la production de l’Or (39%) et la consolidation des productions des métaux de base et Cobalt et la commercialisation de la part de production de Managem provenant de la mine de Cuivre et de Cobalt de Pumpi en République démocratique du Congo, exploitée en partenariat avec le Groupe Norin Mining (Ex Wanbao) (+44%). Elle s’explique également par la baisse des cours des métaux de Cuivre et d’Argent respectivement de 11 et 10% ainsi que par l’appréciation de la parité de change USD/MAD de 13%.
Pour rappel, le résultat d’exploitation de Managem avait atteint 1.296 millions de DH au premier semestre 2022 contre 183 MDH au premier semestre 2021, ce qui a fait ressortir une marge opérationnelle de 23,7%. Aussi, dans le même sillage, le résultat net part du groupe (RNPG) s’était envolé à 1,2 MMDH au premier semestre 2022 contre 185 MDH au premier semestre 2021.
Par ailleurs, les investissements réalisés à fin décembre 2022 se sont élevés à 2,174 MMDH, en léger recul de 8% par rapport à la même période de l’année écoulée, expliqué par la fin des investissements dans Tri-K et l’effort d’investissement dans de nouveaux projets, notamment l’extension de l’usine de production d’Or au Soudan et le projet cuprifère Tizert au sud du Maroc.
En ce qui concerne l’endettement net consolidé, il s’est chiffré à 4,347 MMDH au même niveau que celui de 2021.
Par ailleurs, dans un contexte de hausse des coûts des intrants d’une part et de la perturbation des chaînes d’approvisionnement d’autre part, le besoin en fonds de roulement du Groupe a enregistré une forte augmentation atténuée au niveau de l’endettement grâce à l’amélioration des cash-flows générés par les activités opérationnelles.