Le fruit d’une synergie exemplaire

Hassania d’Agadir

Saoudi El Amalki

Le club fanion de quasiment la moitié du territoire national, s’est petit à petit, émergé de l’eau. Mieux encore, il le faisait avec grand brio, sous la férule du coach, revenu au bercail juste après le désastre. A une dizaine de journées de la clôture du tournoi pro, le Hassania était aux enfers et plus personne n’est censé parie un sou troué pour son repêchage d’une fatalité désolante. Il n’y avait que le HUSA et l’IRT qui pouvaient prétendre s’en sortir sans gros dégâts ! Quel était donc le secret de la fascinante remontée de l’équipe soussie minée de plain fouet par la disharmonie accablante ? Tout d’abord, il y eut la détermination hors pair d’un président qui, bien auparavant de la débâcle, s’insurgeait contre l’anarchie qui régnait dans l’enceinte du club, mais se heurtait à des résistances de toutes part de l’ex gouvernance en faillite. Et puis, survint le moment propice pour revenir en charge, bien épaulé par un contingent de bonnes volontés tout auréolées par l’engouement de leur jeune président, Amine Dor. Ensuite, il y a eu cette idée géniale de faire appel à l’enfant prodige du club en vue de se charger de la direction technique qui n’est autre que Abdelhadi Sekitioui, un entraîneur de haute qualité qui aime les grands défis par son panache et surtout par son savoir-faire des rouages des systèmes de jeu. Puis, il a fallu recouvrer l’enthousiasme et la confiance des masses déchaînées pour faire vibrer le stade, à travers des tiffos sensationnels et des ovations à scander en direction des joueurs survoltés. Toutes ces conditions se sont vite réunies afin de parvenir à remonter la pente d’une raideur inouïe, toute en mettant hors d’état de nuire les détracteurs qui ne faisaient qu’attendre au tournant leur détrôneurs  de manière démocratique, en assemblée élective. C’est ainsi que la machine de ces composantes se remet en marche, en effectuant la dernière ligne  droite, en apothéose, puisque non seulement la formation luttait pour le maintien par tous les moyens comme il est de coutume en pareil cas, mais elle se permettait le luxe de se libérer du stress de la relégation et se montrer fair play avec la manière et la qualité du jeu. L’illustration de la symbiose qui a accompagner cette aventure des plus périlleuses, s’est incarnée mardi dernier au stade Adrar contre le MAS où les poulains du coach ont produit un système magistralement tissé, générant des rafalée d’acclamation des foules aux anges…  

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