Encore une fois, devant le parlement de son pays, le chef de la diplomatie espagnole a émis de manière solennelle, la position ibérique à propos de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud. Il réaffirme sans ambages, l’attachement de son État aux conclusions de la déclaration commune et finale, ponctuant les pourparlers menés par le chef d’Exécutif espagnol, Pedro Sanchez avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en avril 2022.
L’entrevue entre les deux chefs d’Etats, survenue après le gel diplomatique qui a émaillé les riverains de la Méditerranée, avait inauguré de façon hiératique une nouvelle page de coopération efficiente et féconde entre les deux Nations.
Le ministre des affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares, a souligné que l’engagement de son pays par rapport au Sahara marocain, s’insérait dans le sillage de la dynamique que connaît ce dossier sensible et la multitude de reconnaissances, à l’égard de la marocanité des territoires récupérées, dont les dernières en date ne sont autres que la France et le Danemark qui ont récemment rallié le contingent des adeptes du soutien de l’intégrité territoriale marocaine qui compte des grandes puissances, notamment les USA.
Le diplomate du pays frontalier avec le nôtre n’a pas manqué non plus de mettre l’accent, en plus de la justesse de la thèse marocaine, sur la crédibilité, la sériosité et le réalisme les plus fiables du plan d’autonomie, brandi par le Maroc depuis 2007 pour régulariser cette question qui a perduré quasiment un demi- siècle. Une occasion également pour le chef de la diplomatie espagnol de s’appesantir sur l’initiative marocaine en vue de mettre fin au différents régional et faire échouer toutes les tentatives des parrains du séparatisme ainsi que quelques partis politiques espagnols et organisations des droits humains qui tentent vainement d’avorter l’entrain ascendant des rapports privilégiés des deux peuples voisins.
Et d’enchaîner que les deux royaumes, épris de volonté et conviction, s’en iront renforcer encore davantage les relations stratégiques qui les unissent afin de relever tous les défis à affronter. Il est à rappeler à cet égard, que les deux entités ont déjà conclu une feuille de route conjointe en vertu de laquelle il est question de fédérer les efforts, conjuguer les actions et unifier les visions aux plans de la migration mutuelle, de l’entraide sectorielle, de la gestion de domaines d’intérêt commun et la consultation réciproque de thématiques à débattre, sur fond de respect et confiance.
Rabat et Madrid, ensemble en marche, se doivent de rattraper le retard et remonter la pente, en leur voyage de marcher ensemble vers la paix et l’essor, sans trop se préoccuper aux ennemis du succès…Pablo Neruda, poète chilien, prix Nobel de littérature en 1971, a bien dit un jour, à ce propos : «Nos ennemis peuvent couper toutes les fleurs, mais ils ne seront jamais maîtres du printemps !».