Saoudi El Amalki
Dans le cadre de sa mission qui lui a été assignée, depuis octobre 2021, l’émissaire onusien, Staffan de Mistura, met le cap sur le Sahara marocain. En dépit des allégations fomentées par l’Algérie et sa marionnette, selon lesquelles cette visite « serait confrontée » à de larges soulèvements populaires à Laayoune, l’envoyé spécial du SG de l’ONU foule le sol saharien dans la quiétude, assénant ainsi un revers cuisant aux détracteurs désavoués pour les propos mensongers de leur propagande. Au menu de cette tournée régionale avec les intéressés, la constitution du rapport de ce point, à la prochaine réunion du conseil de sécurité dont les travaux ont lieu en octobre 2023. Récusant son implication au conflit artificiel dans lequel elle ne cesse de fourrer le nez de long en large, au su et au vu de toute la communauté planétaire, la junte d’Alger se dérobe de côtoyer sur la même table, ses homologues du Maroc, alors qu’elle s’active par monts et par vaux, afin de faire perdurer ce différend, quasiment une éternité. Le nouvel hôte de l’instance onusienne compte collecter auprès des décideurs marocains les ultimes développements, sachant que le plan d’autonomie suggéré par le royaume, depuis avril 2007, demeure la seule solution « juste, durable et mutuellement acceptable », plébiscité par la quasi totalité des nations, à travers le monde, pour plier ce dossier, une fois pour toutes. Il ne fait donc pas de doute que les thèses référendaires obsolètes, dépassées par les résolutions de l’ONU, il y a belle lurette et rabâchées encore par les caporaux et les pantins désemparés, ne figurent plus sur l’agenda onusien, encore moins sur la scène internationale, de plus en plus en faveur de l’initiative marocaine. Tel un serpent étêté, totalement dépouillé de son venin, la soldatesque algérienne débite toutes les cartouches mouillées sans nul effet sur les nations, en prise de conscience de ses anciennes sornettes, notamment en Afrique où elle se payait le luxe de les « soudoyer » par ses affabulations trompeuses. Le représentant d’Antonio Gutierrez a poursuivi les consultations avec les composantes de Laâyoune, dans le calme et se rend compte des faits fiables de la réalité qui s’opère dans les provinces du sud, avec tout ce qu’il y a de plus naturel, dans la vie au quotidien des populations sahraouies. Il n’y a pas plus révoltant que de vouloir à tout prix, dénaturer une vérité qui saute aux yeux, dans un espace de justesse et d’authenticité qui se construit, petit à petit, avec sérénité et dignité. Le régime algérien ferait mieux de voir d’autres alibis pour occulter sa débâcle envers le peuple, que de s’obstiner à s’en prendre à un voisin qui récupère sa terre et en fait une merveille, sans se soucier de ses aboiements !