Rachid Roukbane « l’instrumentalisation des droits de l’Homme sonne comme un disque rayé »

4 e édition du Forum International pour la Jeunesse et la Démocratie

« Le mutisme des Etats occidentaux quant aux violations flagrantes des droits de l’Homme commises par Israël à l’égard des Palestiniens demeure incompréhensible et relève de l’absurde »,  a souligné Rachid Roukbane, lors d’un panel intitulé : «Les conflits internationaux et régionaux et leurs impacts  sur la situation des droits de l’Homme », organisé lors de la 4 e édition du  Forum International pour la Jeunesse et la Démocratie, organisé par la Jeunesse socialiste  à Tanger les 24,25 et 26 novembre.

Pour le membre du Bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS), « les crimes commises par l’entité israélienne a mis a nu les pays occidentaux qui lui apportent un soutien sans faille. »

Il faut dire, a-t-il insisté, qu’une telle situation suscite plusieurs interrogations quant à l’utilité du droit international, du véritable rôle des nations-unies ou encore les mécanismes de protection des droits de l’Homme.

Malheureusement, force est de constater que les pays occidentaux et à leurs têtes les Etats-Unis adoptent une politique de deux poids deux mesures concernant l’application des droits de l’Homme.

Encore plus grave, les Etats autoproclamés  du « monde libre », ne lésinent point sur les moyens en instrumentalisant  les droits de l’Homme en tant que carte de pression en vue de s’ingérer dans les affaires internes des autres pays, tout en imposant leur diktat.

Le but escompté de ses puissances impérialistes  consiste à renforcer davantage leur suprématie et déstabiliser les Etats tout en les privant de toute initiative visant un véritable développement économique et social voire démocratique, a-t-il martelé.

En évoquant la région maghrébine, le conférencier a mis l’accent sur le fait que certains milieux s’efforcent désespérément à remettre en cause notre intégrité territoriale en se servant de manière misérable de « la carte des droits de l’homme », à l’encontre du Maroc. 

Heureusement, les développements qu’a connus le dossier du Sahara marocain,  confirment de façon apodictique la justesse de notre cause nationale.   « Outre la réalité du terrain, le Maroc, en s’appuyant sur des arguments historiques et juridiques irréfutables, a pu parvenir à convaincre la communauté internationale de la justesse de notre première cause nationale », a-t-il poursuivi.   

Le jeu du chantage

Cependant, il est à souligner que « les ennemies de notre intégrité territoriale ne cessent de mettre les mains et les pieds pour saper tous les efforts visant à trouver une solution définitive à ce conflit artificiel et ce dans le cadre de l’initiative marocaine d’autonomie », a-t-il déclaré avec insistance.

Selon le conférencier, « l’usage de la question des droits de l’Homme pour faire chantage au Maroc sonne  comme un « disque rayé ».

Argument à l’appui, il cite à titre d’exemple le taux de participation élevé des citoyens du Sud à toutes les opérations électorales, ou leurs représentations dans toutes les instances institutionnelles.Sans omettre qu’ils gèrent leurs affaires de la chose locale dans le cadre des entités territoriales (préfecture, commune, région), de manière démocratique », a-t-il expliqué.

Cela étant, « il est fortement regrettable que certains milieux n’ont pas honte d’évoquer la carte des droits de l’Homme contre le Maroc, alors qu’ils ferment les yeux sur toutes les violations graves de ces droits dans les camps de Tindouf, perpétrées d’ailleurs  par les milices séparatistes de l’entité fantoche qui est la RASD », a-t-il affirmé.

Khalid Darfaf      

Top