Face à l’escalade criminelle de l’entité sioniste contre le peuple palestinien

Communiqué du Bureau politique du PPS

La communauté internationale doit assumer effectivement ses responsabilités

Au début de sa réunion, mardi 13 février 2024, le bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme a réitéré sa ferme condamnation des crimes de génocide que l’entité sioniste continue de commettre contre le peuple palestinien sans défense, ce qui a conduit Gaza et sa population à une situation humanitaire plus que catastrophique à tous les niveaux, et qui pousse aujourd’hui à imposer un fait accompli fondé sur l’anéantissement de Gaza et l’extermination de sa population à travers des tueries barbares et des déplacements forcés.

Le Parti du progrès et du socialisme considère que l’escalade des bombardements aveugles par l’entité sioniste sur la ville frontalière de Rafah, surpeuplée des Palestiniens déplacés, tout en préparant une invasion terrestre, est une poursuite de la politique de nettoyage ethnique dans un défi à la conscience collective mondiale. Cette tendance aura également des répercussions très graves, non seulement sur la Palestine et la population de Gaza, mais aussi sur la situation générale dans toute la région du Moyen-Orient.

Tout en saluant l’intensification des voix et des manifestations, à travers le monde, dénonçant les crimes de l’entité sioniste, le Parti du Progrès et du Socialisme exprime son indignation face au silence persistant des pays occidentaux, qui, au mieux pour certains d’entre eux, expriment des positions très timides, à l’égard des crimes de l’entité sioniste dont l’horreur est sans pareil.

À cet égard, le bureau politique considère que la communauté internationale, et l’Amérique en particulier, doivent assumer leurs responsabilités, non pas en se contentant de déclarations limitées dans une tentative de s’absoudre de sa collusion claire, mais plutôt à travers des décisions officielles fortes et des mesures effectives susceptibles de mettre fin réellement à la stratégie criminelle sioniste et d’imposer un arrêt immédiat et permanent de l’agression.

Dans ce contexte, le Parti du Progrès et du Socialisme appelle les pays arabes à exprimer une position forte et unifiée dénonçant cette agression sioniste qui dépasse toutes les limites, et à entreprendre des initiatives concrètes et pressantes en vue de créer les conditions nécessaires à la protection du peuple palestinien sans défense contre la cruauté de la machine militaire sioniste.

A cet égard, le parti aspire à ce que notre pays joue un rôle de premier plan dans l’élaboration d’une position arabe ferme qui contribue à mettre fin à cette sale agression et à ouvrir la perspective devant le retour à la voie susceptible de mener à la réalisation des droits nationaux légitimes du peuple palestinien.

Situation hydrique : le parti soutient les mesures prises et appelle à un changement radical de la politique agricole pour l’adapter à la réalité de la sécheresse structurelle

D’autre part, le bureau politique a abordé la situation de sécheresse dans notre pays, et s’est félicité, à l’instar de l’ensemble du peuple marocain, des récentes précipitations. Il a souligné que malheureusement celles-ci sont loin d’être suffisantes, ni pour améliorer les taux de remplissage des barrages, ni pour reconstituer les nappes phréatiques épuisées, ni pour assurer l’approvisionnement normal en eau potable, ni pour fournir de l’eau pour l’irrigation et pour abreuver le bétail.

Par conséquent, le Parti du Progrès et du Socialisme souligne la nécessité de continuer à prendre des mesures de rationalisation des utilisations de l’eau afin de gérer son extrême rareté. Au même moment, il attire l’attention sur la nécessité d’appliquer des normes d’équité et de justice dans ces mesures, en évitant de faire supporter à certaines couches populaires et collectivités territoriales vulnérables ce qu’elles ne peuvent endurer comme fardeaux à cet égard. Le parti souligne ainsi la nécessité de concentrer les mesures exceptionnelles sur les grands utilisateurs d’eau et sur les domaines qui épuisent la plupart de nos ressources hydriques.

A cet égard, tout en réaffirmant son appui aux axes du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation, le Parti du Progrès et du Socialisme considère que cela reste insuffisant pour faire face aux défis actuels et futurs des répercussions du changement climatique.

Par conséquent, le parti souligne l’extrême importance que revêt une bonne gestion de la demande, en plus de la recherche de nouvelles sources pour diversifier l’offre en eau, qui est devenue plus rare et plus coûteuse. À cet égard, le parti considère que l’état de stress hydrique structurel exige que le gouvernement apporte des changements radicaux et urgents à notre modèle agricole, dont la politique est basée, à ce jour, sur l’expansion des superficies irriguées, et donc sur l’hypothèse non vérifiée à savoir l’abondance des ressources hydriques.

Au même moment, le Parti du Progrès et du Socialisme appelle le gouvernement à s’ouvrir fortement sur les solutions scientifiques innovantes, riches et diversifiées, que développent des chercheurs marocains dans les domaines de la collecte de l’eau, de la rationalisation de son utilisation diverse, de l’adaptation des cultures au changement climatique, et de l’atténuation des effets multiples de ce dernier.

Vie du parti

Concernant la vie du parti, le bureau politique s’est félicité du net succès de l’activité partisane organisée par le parti le week-end dernier dans la ville d’Oujda, sous la présidence du camarade secrétaire général, et qui a été marquée par une rencontre politique de communication, un colloque thématique autour de « la Protection sociale », une réunion organisationnelle avec les sections de la région de l’Oriental et un hommage aux vétérans du parti dans cette région, et ce dans le cadre de la commémoration du 80ème anniversaire de la fondation du parti.

Le bureau politique a également loué l’initiative de la création et de la structuration du « Forum des Economistes du Progrès », en ce sens que l’assemblée générale, réunie lundi 12 février 2024, au siège national du parti à Rabat, a élu un bureau présidé par le camarade Mohammed Benmoussa.

La réunion du bureau politique a également abordé le programme de travail pour la période à venir, qui comprend une activité importante qui sera organisée conjointement par les bureaux politiques de l’Union Socialiste des Forces Populaires et du Parti du Progrès et du Socialisme, visant à discuter de la question centrale relative à l’égalité, aux droits des femmes et au Code de la famille, pour faire avancer par les deux partis des positions progressistes et modernistes concernant cette question centrale. Plusieurs acteurs, coordinations et réseaux associatifs démocratiques prendront part à cette activité, prévue jeudi 15 février 2024 au siège national du Parti du Progrès et du Socialisme à Rabat, à partir de 15 heures,.

Le bureau politique a également abordé les dispositions du lancement du cycle de formation destiné aux militantes et militants du parti, à travers toutes les régions du pays, dont la ville de Tiflet devra accueillir, samedi et dimanche prochains, les premières sessions de cette formation aux multiples volets et axes.

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