Nécessité d’une action arabe commune pour imposer l’arrêt de la guerre sioniste de génocide contre le peuple palestinien

Communiqué du bureau politique du PPS

Au début de sa réunion périodique, mardi 2 avril 2024, le bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme a adressé des salutations militantes et de solidarité au peuple palestinien, qui a célébré il y a quelques jours, le 30 mars dernier, la Journée de la Terre aux fortes significations combattives, en termes d’incarnation des valeurs de résistance, de sacrifice, de lutte, d’attachement à la terre palestinienne, à l’appartenance et à l’identité, et de défense du droit à l’existence.

A cet égard, le bureau politique a condamné l’ignorance par l’entité sioniste, de manière arrogante, de la dernière résolution du Conseil de sécurité, qui a exigé un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza et la garantie de l’accès des aides aux civils et leur protection. Ce qui confirme la nature de l’Etat voyou d’Israël et son mépris de la légalité internationale.

Le bureau politique a également condamné la persistance de l’entité sioniste à commettre une guerre d’extermination, de tuerie, de déplacement et de famine contre le peuple palestinien sans défense, et ce en toute impunité, au point qu’elle ne trouve plus aucune gêne à cibler et à tuer des équipes de secours qui sont composées de différentes nationalités. Tout cela se produit sous les menaces d’Israël de lancer une attaque terrestre sur Rafah, ce qui est susceptible de conduire à une catastrophe d’une atrocité encore plus horrible et exposerait la région entière à des dangers sans précédent.

Eu égard à cette épreuve sombre que vit le peuple palestinien, vu le silence terrible des pays arabes, le Parti du Progrès et du Socialisme souligne que la situation nécessite une réaction arabe commune et forte, dans le sillage de la récente résolution du Conseil de sécurité, afin de pousser vers l’imposition d’un cessez-le-feu immédiat et permanent et de parvenir à la protection du peuple palestinien de la cruauté sioniste qui a dépassé toutes les limites.

Vision et propositions du parti pour résoudre la crise dans les facultés de médecine et de pharmacie

D’autre part, et à la lumière d’un exposé qui a été présenté concernant la grave crise dans les facultés de médecine et de pharmacie, et après avoir examiné tous les aspects de cette question, que ce soit du point de vue de l’offre gouvernementale de réforme, ou du point de vue des étudiants, ou encore du point de vue du personnel enseignant dans ces facultés, le bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme souligne la nécessité de faire prévaloir la logique de la sagesse, de la raison et du dialogue.

Le parti considère que le gouvernement a une responsabilité politique établie qui est le devoir d’œuvrer à trouver des solutions à toutes les questions soulevées dans la société et à toute manifestation de tension, à travers une approche d’écoute, de dialogue et de persuasion. Le parti considère également que la question exige des représentations

estudiantines d’agir de manière constructive, responsable et pondérée, afin d’éviter la perte qui menace l’année universitaire, exposée à la possibilité d’une année « blanche ».

En ce sens, le Parti du Progrès et du Socialisme considère que la sortie du tunnel de la crise actuelle commence par la nécessité de rassurer les étudiants et leurs familles. Il considère également que la formation pendant une période de six années est une mesure réalisable, à condition que soient prises toutes les dispositions d’accompagnement, surtout la clarification précise de la vision réformatrice concernant le troisième cycle. Le parti souligne également la nécessité de mettre en place un calendrier clair de la réforme globale et de fournir les garanties nécessaires concernant la question des terrains de stages. Aussi, afin d’ouvrir l’horizon à une solution définitive, le parti propose de constituer une commission tripartite comprenant des représentants du gouvernement, des étudiants et des enseignants, pour discuter des autres points en suspens et de leur trouver des solutions appropriées.

Les efforts de l’action de coordination du parti : pour la dynamisation de l’espace politique et le contrôle des politiques gouvernementales incapables de mener les réformes

Par ailleurs, le bureau politique s’est arrêté sur les divers aspects liés à l’action de coordination du Parti du Progrès et du Socialisme avec l’Union Socialiste des Forces Populaires et avec les composantes de l’opposition. Le bureau politique du parti a réaffirmé sa détermination à poursuivre ses efforts pour rapprocher les points de vue et trouver des formules consensuelles à même d’assurer le succès des différentes initiatives communes qui pourraient être prises dans les jours et semaines à venir.

Le parti souligne que ces efforts visent à emplir l’espace politique, à renforcer et affermir le rôle de l’opposition, à l’intérieur et en dehors du Parlement, et à exercer le contrôle sur les politiques du gouvernement qui a prouvé, à son mi-mandat, son échec lamentable à simplement respecter son programme, et moins encore à entreprendre des réformes majeures liées aux domaines démocratique, économique et social ; ce qui soulève de grandes questions sur l’étendue de la capacité de ce gouvernement à changer de cap au cours de ce qui reste de son mandat.

Vie du parti

Concernant la vie interne du parti, le bureau politique a loué la poursuite par les sections du parti à organiser diverses activités en termes de formes et de contenus au cours de ce mois sacré. Il s’est également arrêté sur les activités dont l’organisation est prévue au cours des prochains jours. Il a également abordé les initiatives organisationnelles qui seront entreprises immédiatement après l’Aïd Al-Fitr.

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