France
Paris est sacré. Le PSG a remporté dimanche son 12e titre de champion de France grâce à la défaite de Monaco à Lyon (3-2), et peut désormais se projeter sur un triplé historique avec la Ligue des champions et la Coupe de France.
Le nul concédé face au Havre au Parc des Princes samedi (3-3) avait retardé ce nouveau couronnement mais Lyon n’a pas laissé le faux suspense s’étirer trop longtemps en reléguant les Monégasques à 12 points des Parisiens à trois journées du terme de la Ligue 1.
L’issue était de toute façon inéluctable. Les joueurs de la capitale n’ont jamais tremblé au cours d’un exercice qu’ils auront dominé de la tête et des épaules, contrairement à la saison précédente où ils avaient senti jusqu’au bout le souffle des Lensois dans leur cou.
Depuis maintenant plusieurs mois, le PSG compte autour de 10 points d’avance sur Monaco, Brest ou Nice, annihilant tout suspense pour l’identité du vainqueur du championnat. Il est bien sûr adossé à un budget pharaonique, lui permettant de rater des paris à 90 millions d’euros sur Randal Kolo Muani et de payer le salaire mirifique de Kylian Mbappé.
Mais il a aussi été aidé par la contre-performance des autres « gros » de L1 Marseille et Lyon, largués depuis bien longtemps dans la course au titre.
Ainsi, Luis Enrique avait tranquillement déclaré la semaine dernière qu’il n’y avait « pas urgence » pour décrocher le titre, sûr de sa force – et des faiblesses des autres. « Peu importe quand on gagnera le championnat, on le mérite depuis longtemps, l’important est comment on le gagne. »
Le coach est aussi bien conscient de ses avantages: « J’ai dit dès le début qu’on est favoris, avec le meilleur effectif et le meilleur budget, c’est même obligatoire de gagner la Ligue 1, mais c’était important de le faire de la bonne manière, en jouant bien ».
Ce titre précoce permet au PSG de se tourner sereinement vers la Coupe de France et la Ligue des champions.