Nabil Benabdallah devant la 4ème session du Comité central du PPS

– Les massacres sionistes commis à Gaza sont aussi odieux et sanglants que les crimes de guerre nazis et tous les génocides

– Pour une action arabe unifiée plus forte, la réévaluation des relations arabes avec Israël et la reconstruction des rangs palestiniens

Les travaux de la 4ème session du Comité central du PPS se sont déroulés sous la présidence de Nadia Touhami, membre du bureau politique, qui était entourée de Majdouline El Alami, Leyla Loudyi, Addi Chajri et Said Bekkali, membres du Bureau politique, et en présence des membres du Conseil de la présidence, du bureau politique, ainsi que de l’ensemble des membres du comité central et de nombreux représentants de la presse nationale.

Une fois ces travaux déclarés « ouverts » par la présidente de cette session, le Secrétaire Général du parti a présenté le rapport du bureau politique, dans lequel il a condamné de nouveau de manière les crimes de guerre commis par l’entité sioniste à Gaza et le génocide qu’elle est en train de mener contre le peuple palestinien désarmé.

Le Secrétaire Général a également souligné la portée des activités, organisées par le parti durant les 7 derniers mois en commémoration du 80ème anniversaire de sa création et ce conformément aux résolutions de la 3ème session du comité central, organisée sous le signe de «80 ans de lutte pour un avenir meilleur».

Menace sur la paix mondiale, mais  l’opportunité au Maroc de bien se positionner sur l’échiquier mondial

Abordant la conjoncture internationale à la lumière des grands changements en cours, le Secrétaire Général du PPS a rappelé que le monde connait une lutte géopolitique effrénée pour les positions d’influence, de fortes convulsions, politiques et sociales, ainsi qu’une gestation difficile préfigurant une nouvelle situation mondiale avec un nouvel équilibre des forces.

   Si cette situation instable offre quelques opportunités à de nombreux pays comme le Maroc, qui doit poursuivre ses efforts pour bien se positionner dans le monde de demain, cependant, le conflit entre les grandes puissances menace sérieusement la paix mondiale, a-t-il dit, estimant que le monde cherche dans le même temps à se remettre des conséquences de la pandémie du Covid, avec une légère reprise économique.

Mais ce qui affecte négativement cette tendance, c’est la persistance de tensions et de différends régionaux et géopolitiques inquiétants, qui représentent en fait une lutte pour les positions et l’influence, a-t-il noté.

C’est dans ce cadre que la guerre russo-ukrainienne s’insère, a-t-il dit, précisant que ce sont l’Amérique et ses alliés occidentaux qui mènent la guerre contre la Russie, sans avoir la capacité de la résoudre, malgré les énormes moyens qu’ils ont engagés pour contrer le rôle croissant de la Russie, sous prétexte de faire face à la menace russe pour les intérêts capitalistes occidentaux. Le Secrétaire Général a toutefois tenu à rappeler la nécessité de protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine et de respecter la sécurité et la sûreté de la Russie.

Le bloc capitaliste soutient inconditionnellement la guerre financièrement avec des dizaines de milliards de dollars et militairement avec des armes avancées, de la logistique et des médias. Des pays européens sont allés jusqu’à laisser entendre qu’ils ont l’intention d’entrer directement dans cette guerre.

A cela s’ajoutent, selon lui, les harcèlements et les provocations des puissances capitalistes contre la Chine au sujet de Taïwan et d’autres dossiers économiques, commerciaux et politiques, qui menacent au fond la paix mondiale.

Le Secrétaire Général a également attiré l’attention sur la situation préoccupante et dangereuse dans plus d’un pays arabe, comme la Syrie, la Libye, le Yémen et en particulier au Soudan, qui est, malheureusement, au bord de l’effondrement total.

Bien que les facteurs internes jouent un rôle dans toutes ces situations, le fil conducteur qui les caractérise toutes est l’intervention de forces étrangères et la défense des intérêts occidentaux, a-t-il expliqué, tout en réitérant la solidarité du parti avec les peuples de ces pays dans leur aspiration à l’émancipation et à la libération, à la dignité, à la démocratie et à la paix.

Palestine : la blessure profonde et les perspectives sa cause

Tout en indiquant qu’il est profondément éploré par les massacres, les atrocités et les crimes de guerre commis contre le peuple palestinien sans défense par les forces sionistes, Benabdallah a affirmé qu’il n’y a pas de mots pour décrire ce qui se passe depuis huit mois à Gaza et pour ses habitants, ses enfants, ses femmes et pour les personnes âgées de Gaza, en termes d’affamement, de déplacements, de massacres par les armes et le feu et de décapitation d’enfants.

A Gaza, les massacres commis par l’entité sioniste sont aussi odieux et sanglants que les crimes de guerre nazis et tous les génocides, a-t-il martelé.

Le sionisme a franchi toutes les lignes. Ses massacres quotidiens sont aussi odieux et sanglants que les crimes de guerre nazis et tous les génocides : il s’agit en fait d’un nettoyage ethnique dans tous les sens du terme et d’un agresseur fasciste qui se targue de bombarder et de détruire des hôpitaux, des écoles, des mosquées et des églises. Cela n’a été enregistré dans aucune guerre précédente, a affirmé le Secrétaire Général du PPS.

Les sionistes détruisent tout ce qui est vivant et bombardent tout ce qui bouge, et pas un pouce n’est en sécurité à Gaza, qui s’est transformée en une fosse commune, et y vivre ressemble au moyen âge en raison de l’agression sioniste sans précédent, par mer, terre et air, faisant depuis le 7 octobre 2023 plus de 36 000 martyrs, plus de 82 000 blessés et des milliers de disparus sous les décombres, a-t-il rappelé.

Et Benabdallah de s’interroger comment le monde peut-il dormir l’esprit tranquille avec une tache sur le front de cette ampleur, combien de temps faut-il pour que cette profonde blessure palestinienne guérisse et combien d’enfants devront encore mourir suite aux bombardements, aux incendies et à la faim, aux maladies et orphelinats avant qu’Israël ne cesse ses crimes barbares ? De tels crimes resteront gravés dans la mémoire de l’humanité jusqu’à ce que les responsables de ces monstruosités soient jugés devant la Cour pénale internationale, pour établir la justice, a-t-il indiqué.

Ce qui se passe aujourd’hui à Gaza a révélé au monde sans aucun doute la nature raciste, terroriste et sanguinaire de l’entité sioniste, née de l’impérialisme qui le nourrit et en prend soin toujours. Cette guerre a également mis à nu l’hypocrisie de l’Amérique et d’un certain nombre de ses alliés capitalistes, qui sont complices du crime, et qui n’ont plus le droit de prétendre être des défenseurs des valeurs humaines, de la démocratie ou des droits de l’homme.

Le Secrétaire Général du PPS a tenu toutefois à rendre hommage au peuple palestinien pour sa résistance et sa fermeté légendaires et à saluer chaleureusement toutes les expressions populaires marocaines qui se mobilisent, avec la forte implication de tous les acteurs nationaux, en solidarité avec la Palestine et pour la condamnation des massacres sionistes.

Il a également salué la solidarité populaire internationale croissante avec la Palestine, y compris en Amérique et en Europe, le vote de l’Assemblée générale pour que l’Etat de Palestine devienne membre de l’Organisation des Nations Unies et la reconnaissance de l’Etat de Palestine par l’Espagne, la Norvège, l’Irlande et la Slovénie.

  Ce sont autant d’indications de l’amorce d’un processus qui pourrait conduire à un changement profond en faveur de la cause palestinienne, avec la perspective d’obtenir le droit du peuple palestinien à protéger son existence et à établir son Etat libre, indépendant et viable, avec Al Qods pour capitale.

Tout en enregistrant les positions honorables et les initiatives constantes officiellement exprimées par le Maroc en faveur du peuple palestinien, le Secrétaire Général du PPS a appelé les pays arabes à une action unifiée et plus forte pour mettre fin à l’agression barbare contre la Palestine, à même d’accompagner la dynamique internationale actuelle et à la pression exercée sur l’entité sioniste voyou et arrogante.

C’est aussi l’occasion de tirer les leçons nécessaires de ces jours sombres que connaît aujourd’hui la Palestine et des tentatives désespérées d’enterrer la cause palestinienne pour corriger les erreurs et comprendre que l’entité sioniste n’a jamais voulu la paix et que le processus d’Oslo a été un piège pour saper la résistance, liquider la cause et démanteler les rangs palestiniens. Sans oublier tout ce que l’alliance impérialiste-sioniste a fait dans le but de détruire des pays arabes comme l’Irak, la Syrie et le Liban.

C’est pourquoi, la lutte doit se concentrer à présent sur l’arrêt de l’agression contre Gaza ainsi que sur la réévaluation des relations arabes avec Israël et la reconstruction des rangs palestiniens sur des bases plus solides et fondées sur l’unité. Il s’agit en fait d’être prêt à l’avenir à négocier en position de force, sur la base des résolutions de l’ONU, et des conséquences positives du retour de la cause palestinienne au premier plan des événements, grâce à la vaillante résistance à Gaza, en Cisjordanie et à Al Qods. Dès lors, aucune relation normale n’est possible avec une entité raciste, extrémiste et criminelle qui rejette la solution des deux États, nie les droits du peuple palestinien et ignore avec une arrogance sans précédent les décisions de la communauté internationale.Au niveau national, a souligné Benabdallah, la question du Sahara marocain reste une priorité absolue, car c’est une question de libération nationale qui n’accepte aucun compromis.

  A ce propos, le Secrétaire général du PPS a réaffirmé la fierté du parti pour les acquis diplomatiques continus du Maroc en ce qui concerne la première cause nationale et à propos de laquelle les reconnaissances se poursuivent, soit de la marocanité du Sahara, soit de la pertinence et de la crédibilité de la proposition d’autonomie.

  Malheureusement, ce conflit artificiel se poursuit, en raison de l’entêtement des dirigeants de l’Algérie et de leurs actions qui dépassent toutes les limites, étant donné que leur principale et unique préoccupation est de s’opposer au Maroc et à ses intérêts nationaux, au lieu de se pencher sur les problèmes internes du peuple algérien frère.

Plus grave encore, les dirigeants algériens excitent l’opinion publique algérienne et alimentent l’hostilité et la haine contre tout ce qui est institutionnel et populaire marocain.

En attendant, le Maroc œuvre inlassablement pour renforcer davantage sa position et récolter davantage d’acquis dans la perspective de clore définitivement ce conflit, qui a trop duré et qui entrave la construction du Grand Maghreb au profit de ses peuples au destin commun.

Et Benabdallah de réaffirmer que la pierre angulaire de la défense de l’intégrité territoriale du Maroc demeure dans la consolidation du front intérieur démocratiquement, socialement et économiquement.

La situation générale dans le pays marquée par les échecs et l’incapacité du gouvernement à tenir ses promesses

Jouant pleinement son rôle, le PPS, a-t-il dit, a interagi avec le bilan à mi-mandat du gouvernement, à commencer par son groupe parlementaire, dont la performance exceptionnelle et le dynamisme en tant que leader de l’opposition parlementaire sont à saluer. Le PPS a ensuite adressé sa deuxième lettre ouverte au Chef du gouvernement, qui a trouvé un écho favorable auprès de larges segments de l’opinion publique nationale.

A cette occasion, le Secrétaire Général du PPS a tenu à féliciter la presse nationale pour son professionnalisme et le traitement qu’elle a réservé à cette initiative. Cette dernière, a-t-il expliqué, s’inscrit évidemment dans la pratique démocratique et les formes de l’expression libre dans le cadre des libertés garanties par la Constitution aux individus, et aux partis politiques en tant qu’outil central pour traduire le choix démocratique et le pluralisme politique, à travers leurs fonctions d’encadrement de la société et de participation à l’élaboration, à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation des politiques publiques, au sein du Parlement et de la société.

S’adressant à ceux qui, par des moyens inappropriés, ont nié au PPS son droit d’exprimer ses opinions, Benabdallah leur a conseillé de se calmer et d’élever le niveau du débat politique, car l’existence d’une opposition institutionnelle et responsable est dans l’intérêt du pays et de son expérience démocratique.

Le Parti du Progrès et du Socialisme, a-t-il ajouté, n’abandonnera jamais ses rôles nationaux, qu’il joue depuis plus de 80 sur de multiples fronts.

Benabdallah leur a également rappelé que leurs actions et déclarations à propos d’une expression libre, honnête et constructive d’un parti sont une insulte, non pas au PPS, qui a confiance en lui-même et est fier de ses rôles, de son intégrité et de ses contributions, mais à l’égard du parcours démocratique national, qui est l’un des fondements dont le pays se vante devant le monde.

Et Benabdallah de leur demander s’ils se rendent compte ou non de la gravité de ce qu’ils font ou considèrent-ils le gouvernement et ses politiques au-dessus de toute interrogation ou critique, ou encore parce que pour eux, le débat public transparent et ouvert à la société confond leurs calculs et les inquiète.

S’il y a des gens au sein du gouvernement et de sa majorité qui cherchent à faire taire les expressions sociétales responsables, ils devront le dire aux Marocains : comment veulent-ils que la société soit encadrée, comment la société exprimera-t-elle ses espoirs et ses problèmes, et quelle est l’alternative à tous ces médias sociétaux, à moins que ces gens poussent dans le sens de l’approfondissement et l’alimentation du vide ouvert sur les dangers de l’inconnu.

Revenant à l’initiative du PPS, Benabdallah a fait savoir que le parti a décidé d’adresser une lettre ouverte au Chef du gouvernement en plus de son plaidoyer par l’intermédiaire de son groupe parlementaire au Parlement, car il a considéré que le discours de satisfaction excessive et la prétention hautaine que le gouvernement a réalisé, de manière sans précédent, tout, n’est pas seulement un discours déconnecté de la réalité, mais c’est un discours inquiétant et implique un danger sociétal certain. C’est un discours provocateur qui ignore les conditions réelles du peuple marocain, dont la majorité souffre de conditions sociales, économiques et démocratiques qui ne cessent de se dégrader sous l’ère du gouvernement actuel.

C’est ainsi que le PPS a adressé au Chef du gouvernement cette lettre ouverte responsable qui contient une évaluation des politiques du gouvernement, et non de ses personnes, étayée par des preuves réelles et des chiffres pris dans les rapports des institutions nationales officielles.  Malheureusement, ces institutions, en raison de leur rôle naturel vis-à-vis de tous les gouvernements précédents, n’ont pas non plus été épargnées par la sous-estimation et même la menace, dans une manifestation inquiétante et dangereuse du fait que le gouvernement actuel veut être le seul acteur sur la scène des politiques publiques.

Compte tenu de l’importance de cette lettre ouverte n° 02 et de son contenu, qui seront inclus dans les résolutions de cette 4ème session du Comité central, le Secrétaire général a tenu à rappeler les échecs les plus notables du gouvernement signalés dans la lettre.

Gouvernement : un bilan nul en matière de démocratie

C’est ainsi que le bilan de ce gouvernement dans les domaines de la démocratie, des droits de l’homme et dans l’élargissement de l’espace des libertés est nul, a-t-il dit. Aucune mesure n’a été prise par ce gouvernement pour rehausser la position de l’espace politique.

Pour le PPS, a-t-il dit, la démocratie est la principale porte d’entrée de la réforme. Elle signifie la libération des énergies de la société et des initiatives citoyennes. Elle signifie aussi la confiance dans les institutions et dans l’administration et la justice. Elle se matérialise dans l’Etat de droit pour les citoyens, les entreprises et les investisseurs et se manifeste à travers des institutions élues efficaces, transparentes et crédibles. Elle signifie de même la participation des intellectuels, des femmes, des jeunes, et de toutes les compétences du pays dans la gestion des affaires publiques et une vie politique saine fondée sur des partis indépendants et compétents ayant des idées, des programmes, des valeurs et de l’éthique. Et ce loin de la prévarication, de la corruption, de l’utilisation de l’argent, de l’exploitation de la pauvreté des gens et de l’achat de consciences.

Ceci signifie aussi que la voix du citoyen a un caractère sacré, un sens et un impact et que l’égalité entre les femmes et les hommes est de plus en plus réelle. La démocratie requiert enfin de compte une presse libre, responsable et soutenue qui n’a pas peur de dire la vérité, l’adhésion volontaire des citoyens et leur appropriation de la réforme, un discours politique élevé au lieu d’un discours de misère et de personnalisation, un parlement fort qui exerce réellement ses pouvoirs, des collectivités territoriales fortes, des élus compétents et intègres et un gouvernement fort qui reflète vraiment la véritable volonté populaire et prend des décisions sur la base des attentes des habitants. La démocratie signifie que le processus de développement du pays a une soupape de sécurité sociétale qui l’accueille, une identité sur laquelle il se fonde et une référence qui le protège de toute déviation ou rechute.

Partant de ce qui précède et du fait que la démocratie n’est pas un luxe intellectuel, Benabdallah a appelé à lancer dès maintenant une réforme de l’espace politique, son immunisation et son assainissement par le gouvernement, sans attendre l’encombrement par les élections et le chantier de la réforme du système électoral.

A moins que le gouvernement ne préfère que les choses en 2026 ne se déroulent de la même manière qu’en 2021, a-t-il dit, estimant cela constituera un désastre pour le processus démocratique national, qui doit s’élever au-dessus des calculs partisans, quels qu’ils soient.

Les échecs du gouvernement au niveau social et économique

Il a également rappelé que lettre ouverte a énuméré les échecs les plus importants du gouvernement aux niveaux social et économique, qui devraient chacun entrainer sa chute.

Oui, le gouvernement n’a pas respecté ses engagements dans son programme. Quant au nouveau modèle de développement, qu’il a considéré comme référence dans sa déclaration, il l’a maintenant rangé sur les étagères, et n’en parle plus du tout, peut-être parce que les réformes qu’il préconise dépassent ses ambitions et ses performances et vont à l’encontre des programmes des partis qui le composent.

Ainsi, à l’époque de ce gouvernement, qui promettait de créer un million d’emplois, le taux de chômage s’est aggravé, passant à 13,7 % et 36 % chez les jeunes. Le nombre de chômeurs a atteint 1.645.000 personnes et l’économie nationale a perdu 435.000 emplois, selon les chiffres du Haut-Commissariat au Plan. Le nombre de jeunes qui sont en dehors des espaces d’éducation, d’emploi et de formation a bondi à 4,3 millions et le taux de participation des femmes au marché du travail est tombé à 18,3%.

Cette situation dangereuse ne peut pas être justifiée par la sécheresse qui frappe le pays depuis des décennies. Le gouvernement doit reconnaître l’échec de ses approches économiques et de ses programmes fragiles en matière d’emploi.

Le gouvernement a également échoué sur le plan économique, malgré les nombreuses opportunités offertes par la conjoncture économique, notamment la reprise post-pandémique de l’économie mondiale, les revenus du tourisme, les transferts des Marocains du monde et les recettes fiscales inattendues. Le gouvernement s’est engagé à réaliser un taux de croissance de 4 %, mais n’a atteint qu’entre 1 % et 3 %. Sous son règne, plus de 27 000 entreprises ont fait faillite, les investissements directs étrangers ont diminué de 53 % et l’investissement privé est resté limité, notamment en termes de rentabilité au niveau de l’emploi, et ce dans le cadre du faible contrôle de la réalisation effective des investissements approuvés par le Comité d’investissement, ainsi que de l’incapacité du gouvernement à élaborer le contrat national sur l’investissement, et de son échec dans la répartition équitable de l’investissement public dans l’espace, puisque 60 % de la richesse nationale produite annuellement est encore concentrée dans trois régions seulement.

Au niveau de la gouvernance, le gouvernement n’a pas réussi à assainir le climat des affaires, car le Maroc a reculé dans l’indice de perception de la corruption et dans l’indice de la liberté économique. Les spéculations et la concurrence déloyale sont toujours de mise et les ententes continuent, comme c’est le cas sur le marché des hydrocarbures, malgré les décisions du Conseil de la concurrence.

Le gouvernement n’a pas réussi non plus à réaliser la souveraineté économique, en termes d’énergie, d’alimentation et de finance, avec une dette publique atteignant 86 % du PIB.

Le gouvernement refuse également de remettre en service La SAMIR et le Maroc importe presque tous les produits manufacturés de base et des denrées alimentaires, à la lumière de plans agricoles qui ne tiennent pas compte de la faiblesse des ressources du pays en eau, ignorent les petits agriculteurs et enrichissent les grands exportateurs et importateurs, comme c’est le cas avec l’importation de moutons, et à la lumière des plans industriels qui ont échoué en général. Le secteur industriel ne contribue qu’à environ 15 % du PIB.

Le gouvernement a également échoué de manière lamentable face à l’inflation et la cherté des prix sans précédent de tous les produits et services de consommation. Il a été en effet confirmé, que sous le règne de ce gouvernement, environ 3,2 millions de citoyens ont sombré dans la pauvreté et la fragilité. Quant aux prix, ils ne sont jamais revenus à leur état antérieur et une tournée des marchés de notre pays suffit pour savoir le niveau que les prix de la viande, du poisson, des moutons, du gasoil, de l’essence et de tous les produits de base ont atteint.

Et comme le gouvernement manque de sens politique, il a choisi exactement ce temps précis à l’approche de l’Aïd al-Adha pour augmenter le prix des bouteilles de gaz.

Pour ce qui est du soutien généreux des transporteurs et des importateurs d’ovins et de bovins, il administre la preuve irréfutable de la tendance du gouvernement à enrichir les riches et à appauvrir les pauvres. Le gouvernement refuse également de plafonner les prix et de contrôler les marchés pour mettre fin à la spéculation. Il refuse d’intervenir pour réguler les marges bénéficiaires et d’utiliser les outils fiscaux et douaniers pour mettre fin aux prix exorbitants et soutenir le pouvoir d’achat des Marocains contre la détérioration.

Même les résultats du dialogue social, arrachés de haute lutte par la classe ouvrière et grâce à sa vigilance, ne couvrent qu’une infime partie des hausses exorbitantes des prix de tout. Le gouvernement a tenu à cette occasion à ce que les résultats de ce dialogue soient porteurs de sérieuses inquiétudes quant à la nature de la réforme des régimes de retraite et des droits syndicaux.

Les échecs du gouvernement au niveau social et économique

 Il a également rappelé que lettre ouverte a énuméré les échecs les plus importants du gouvernement aux niveaux social et économique, qui devraient chacun entrainer sa chute.

Oui, le gouvernement n’a pas respecté ses engagements dans son programme. Quant au nouveau modèle de développement, qu’il a considéré comme référence dans sa déclaration, il l’a maintenant rangé sur les étagères, et n’en parle plus du tout, peut-être parce que les réformes qu’il préconise dépassent ses ambitions et ses performances et vont à l’encontre des programmes des partis qui le composent.

Ainsi, à l’époque de ce gouvernement, qui promettait de créer un million d’emplois, le taux de chômage s’est aggravé, passant à 13,7 % et 36 % chez les jeunes. Le nombre de chômeurs a atteint 1.645.000 personnes et l’économie nationale a perdu 435.000 emplois, selon les chiffres du Haut-Commissariat au Plan. Le nombre de jeunes qui sont en dehors des espaces d’éducation, d’emploi et de formation a bondi à 4,3 millions et le taux de participation des femmes au marché du travail est tombé à 18,3%.

Cette situation dangereuse ne peut pas être justifiée par la sécheresse qui frappe le pays depuis des décennies. Le gouvernement doit reconnaître l’échec de ses approches économiques et de ses programmes fragiles en matière d’emploi.

Le gouvernement a également échoué sur le plan économique, malgré les nombreuses opportunités offertes par la conjoncture économique, notamment la reprise post-pandémique de l’économie mondiale, les revenus du tourisme, les transferts des Marocains du monde et les recettes fiscales inattendues. Le gouvernement s’est engagé à réaliser un taux de croissance de 4 %, mais n’a atteint qu’entre 1 % et 3 %. Sous son règne, plus de 27 000 entreprises ont fait faillite, les investissements directs étrangers ont diminué de 53 % et l’investissement privé est resté limité, notamment en termes de rentabilité au niveau de l’emploi, et ce dans le cadre du faible contrôle de la réalisation effective des investissements approuvés par le Comité d’investissement, ainsi que de l’incapacité du gouvernement à élaborer le contrat national sur l’investissement, et de son échec dans la répartition équitable de l’investissement public dans l’espace, puisque 60 % de la richesse nationale produite annuellement est encore concentrée dans trois régions seulement.

Au niveau de la gouvernance, le gouvernement n’a pas réussi à assainir le climat des affaires, car le Maroc a reculé dans l’indice de perception de la corruption et dans l’indice de la liberté économique. Les spéculations et la concurrence déloyale sont toujours de mise et les ententes continuent, comme c’est le cas sur le marché des hydrocarbures, malgré les décisions du Conseil de la concurrence.

Le gouvernement n’a pas réussi non plus à réaliser la souveraineté économique, en termes d’énergie, d’alimentation et de finance, avec une dette publique atteignant 86 % du PIB.

Le gouvernement refuse également de remettre en service La SAMIR et le Maroc importe presque tous les produits manufacturés de base et des denrées alimentaires, à la lumière de plans agricoles qui ne tiennent pas compte de la faiblesse des ressources du pays en eau, ignorent les petits agriculteurs et enrichissent les grands exportateurs et importateurs, comme c’est le cas avec l’importation de moutons, et à la lumière des plans industriels qui ont échoué en général. Le secteur industriel ne contribue qu’à environ 15 % du PIB.

Le gouvernement a également échoué de manière lamentable face à l’inflation et la cherté des prix sans précédent de tous les produits et services de consommation. Il a été en effet confirmé, que sous le règne de ce gouvernement, environ 3,2 millions de citoyens ont sombré dans la pauvreté et la fragilité. Quant aux prix, ils ne sont jamais revenus à leur état antérieur et une tournée des marchés de notre pays suffit pour savoir le niveau que les prix de la viande, du poisson, des moutons, du gasoil, de l’essence et de tous les produits de base ont atteint.

Et comme le gouvernement manque de sens politique, il a choisi exactement ce temps précis à l’approche de l’Aïd al-Adha pour augmenter le prix des bouteilles de gaz.

Pour ce qui est du soutien généreux des transporteurs et des importateurs d’ovins et de bovins, il administre la preuve irréfutable de la tendance du gouvernement à enrichir les riches et à appauvrir les pauvres. Le gouvernement refuse également de plafonner les prix et de contrôler les marchés pour mettre fin à la spéculation. Il refuse d’intervenir pour réguler les marges bénéficiaires et d’utiliser les outils fiscaux et douaniers pour mettre fin aux prix exorbitants et soutenir le pouvoir d’achat des Marocains contre la détérioration.

Même les résultats du dialogue social, arrachés de haute lutte par la classe ouvrière et grâce à sa vigilance, ne couvrent qu’une infime partie des hausses exorbitantes des prix de tout. Le gouvernement a tenu à cette occasion à ce que les résultats de ce dialogue soient porteurs de sérieuses inquiétudes quant à la nature de la réforme des régimes de retraite et des droits syndicaux.

Nabil Benabdallah a également rappelé que lettre ouverte a énuméré les échecs les plus importants du gouvernement aux niveaux social et économique, qui devraient chacun entrainer sa chute.

Oui, le gouvernement n’a pas respecté ses engagements dans son programme. Quant au nouveau modèle de développement, qu’il a considéré comme référence dans sa déclaration, il l’a maintenant rangé sur les étagères, et n’en parle plus du tout, peut-être parce que les réformes qu’il préconise dépassent ses ambitions et ses performances et vont à l’encontre des programmes des partis qui le composent.

Ainsi, à l’époque de ce gouvernement, qui promettait de créer un million d’emplois, le taux de chômage s’est aggravé, passant à 13,7 % et 36 % chez les jeunes. Le nombre de chômeurs a atteint 1.645.000 personnes et l’économie nationale a perdu 435.000 emplois, selon les chiffres du Haut-Commissariat au Plan. Le nombre de jeunes qui sont en dehors des espaces d’éducation, d’emploi et de formation a bondi à 4,3 millions et le taux de participation des femmes au marché du travail est tombé à 18,3%.

Cette situation dangereuse ne peut pas être justifiée par la sécheresse qui frappe le pays depuis des décennies. Le gouvernement doit reconnaître l’échec de ses approches économiques et de ses programmes fragiles en matière d’emploi.

La généralisation de la couverture médicale a écoué

Le gouvernement a également échoué sur le plan économique, malgré les nombreuses opportunités offertes par la conjoncture économique, notamment la reprise post-pandémique de l’économie mondiale, les revenus du tourisme, les transferts des Marocains du monde et les recettes fiscales inattendues. Le gouvernement s’est engagé à réaliser un taux de croissance de 4 %, mais n’a atteint qu’entre 1 % et 3 %. Sous son règne, plus de 27 000 entreprises ont fait faillite, les investissements directs étrangers ont diminué de 53 % et l’investissement privé est resté limité, notamment en termes de rentabilité au niveau de l’emploi, et ce dans le cadre du faible contrôle de la réalisation effective des investissements approuvés par le Comité d’investissement, ainsi que de l’incapacité du gouvernement à élaborer le contrat national sur l’investissement, et de son échec dans la répartition équitable de l’investissement public dans l’espace, puisque 60 % de la richesse nationale produite annuellement est encore concentrée dans trois régions seulement.

Au niveau de la gouvernance, le gouvernement n’a pas réussi à assainir le climat des affaires, car le Maroc a reculé dans l’indice de perception de la corruption et dans l’indice de la liberté économique. Les spéculations et la concurrence déloyale sont toujours de mise et les ententes continuent, comme c’est le cas sur le marché des hydrocarbures, malgré les décisions du Conseil de la concurrence.

Le gouvernement n’a pas réussi non plus à réaliser la souveraineté économique, en termes d’énergie, d’alimentation et de finance, avec une dette publique atteignant 86 % du PIB.

Le gouvernement refuse également de remettre en service La SAMIR et le Maroc importe presque tous les produits manufacturés de base et des denrées alimentaires, à la lumière de plans agricoles qui ne tiennent pas compte de la faiblesse des ressources du pays en eau, ignorent les petits agriculteurs et enrichissent les grands exportateurs et importateurs, comme c’est le cas avec l’importation de moutons, et à la lumière des plans industriels qui ont échoué en général. Le secteur industriel ne contribue qu’à environ 15 % du PIB.

Le gouvernement a également échoué de manière lamentable face à l’inflation et la cherté des prix sans précédent de tous les produits et services de consommation. Il a été en effet confirmé, que sous le règne de ce gouvernement, environ 3,2 millions de citoyens ont sombré dans la pauvreté et la fragilité. Quant aux prix, ils ne sont jamais revenus à leur état antérieur et une tournée des marchés de notre pays suffit pour savoir le niveau que les prix de la viande, du poisson, des moutons, du gasoil, de l’essence et de tous les produits de base ont atteint.

Et comme le gouvernement manque de sens politique, il a choisi exactement ce temps précis à l’approche de l’Aïd al-Adha pour augmenter le prix des bouteilles de gaz.

Pour ce qui est du soutien généreux des transporteurs et des importateurs d’ovins et de bovins, il administre la preuve irréfutable de la tendance du gouvernement à enrichir les riches et à appauvrir les pauvres. Le gouvernement refuse également de plafonner les prix et de contrôler les marchés pour mettre fin à la spéculation. Il refuse d’intervenir pour réguler les marges bénéficiaires et d’utiliser les outils fiscaux et douaniers pour mettre fin aux prix exorbitants et soutenir le pouvoir d’achat des Marocains contre la détérioration.

   Même les résultats du dialogue social, arrachés de haute lutte par la classe ouvrière et grâce à sa vigilance, ne couvrent qu’une infime partie des hausses exorbitantes des prix de tout. Le gouvernement a tenu à cette occasion à ce que les résultats de ce dialogue soient porteurs de sérieuses inquiétudes quant à la nature de la réforme des régimes de retraite et des droits syndicaux.

Le gouvernement a échoué aussi dans la généralisation effective et équitable du chantier de la couverture médicale. Il a exclu des millions de personnes du bénéfice de l’AMO-TADAMON, c’est-à-dire de l’inscription gratuite. Il a imposé le paiement à des millions de personnes nécessiteuses, alors qu’il n’a pas pu attirer les indépendants et ceux qui exercent des professions libérales à s’inscrire. Et en l’absence d’une réforme profonde de l’hôpital public, ce sont les cliniques privées, qui se répandent dans les grandes villes comme les champignons, qui bénéficient en premier lieu de ce chantier.

Le soutien social aux ménages nécessiteux n’est pas à la hauteur

En ce qui concerne l’aide sociale directe, la préoccupation première du gouvernement n’est pas d’en faire bénéficier les familles pauvres et vulnérables, mais plutôt de fabriquer des justifications aggravantes pour priver le plus grand nombre de ménages, par le biais de critères, d’indicateurs et d’un seuil pour le moins injuste. Pire encore, le gouvernement a retiré ce soutien à un certain nombre de ménages quelques mois après qu’il ait commencé à le verser.

Le gouvernement a supprimé les programmes sociaux précédents tels que Tayssir, l’aide aux veuves, un million de cartables et la cohésion sociale. In fine, le soutien direct qu’il consent n’est pas à la hauteur de son engagement en faveur d’un revenu de dignité pour les personnes âgées.

Quant à l’aide directe à l’acquisition de logements, le gouvernement a annoncé qu’il avait alloué 9 milliards de dirhams pour cette année, mais en fait après la moitié de l’année, seules 1 200 personnes en ont bénéficié, c’est-à-dire que le gouvernement n’a dépensé qu’environ 1 milliard de dirhams. De plus, les promoteurs immobiliers sont réticents à produire ce type de logements, notamment dans les régions reculées, ce qui requiert l’utilisation des mécanismes publics pour assurer le succès de cette mesure.

Au-delà de toutes ses mesures, la plus grande préoccupation concernant l’approche du gouvernement à l’égard de tous ces projets sociaux restent la transparence et la durabilité du financement pour éviter les répercussions négatives de la création de grandes attentes chez les citoyens sans pouvoir les satisfaire.

Il est facile pour le gouvernement d’annoncer des chiffres de plusieurs dizaines de milliards de dirhams pour la couverture médicale, l’aide directe et l’aide au logement, mais la leçon à retenir est la mesure selon laquelle ces sommes sont réellement économisées et dépensées.

   C’est pourquoi, le PPS réitère son appel au gouvernement pour qu’il crée une loi sur le financement de la protection sociale qui impose la présentation annuelle des comptes correspondants à l’occasion de la présentation de tout projet de loi de finances.

Les réformes oubliées….

Plus grave encore, le gouvernement a totalement occulté des réformes fondamentales concernant l’amélioration effective de la qualité de l’école publique et de l’hôpital public, la promotion de la langue amazighe, la réduction des disparités spatiales, la mise en œuvre d’une réforme fiscale juste et globale, la réforme du système de retraite, l’intégration du secteur économique informel, qui représente environ 30% du PIB, à travers l’intégration incitative du secteur vivrier informel, d’une part, et la lutte contre ses composantes nuisibles à l’économie nationale et au tissu entrepreneurial, d’autre part, la mise en œuvre de la transformation écologique et la réforme équitable de la caisse de compensation, la réforme des institutions et des entreprises publiques, et bien d’autres encore.

En se concentrant sur tous ces points négatifs dans le travail du gouvernement, le PPS joue son rôle qui consiste à attirer l’attention à partir de sa position dans une opposition constructive, car le pays et le peuple ne tirent rien de bon d’une opposition silencieuse ou soumise, comme le veut le gouvernement. « Celui qui se tait au sujet de la vérité est un diable muet ».

Cela ne veut pas dire que le gouvernement ne compte pas quelques points positifs. Et il est de son droit, voire de son devoir avec sa majorité, de communiquer à leur sujet et de les défendre, avec humilité politique et intégrité intellectuelle sans oublier d’évoquer la souffrance et les préoccupations des gens et sans sous-estimer le bilan du pays au cours des années précédentes. C’est un bilan collectif dont les succès ne peuvent être monopolisés par personne, et personne ne peut échapper à ses échecs.

Désamorcer les tensions sociales

A présent, le gouvernement doit s’efforcer de désamorcer les tensions dans un certain nombre de régions (par exemple Figuig) et dans un certain nombre de secteurs (professionnels de la santé, étudiants en médecine, fonctionnaires des collectivités, administrateurs, éducation et enseignement supérieur, retraités, etc.). Le gouvernement doit changer de cap dans le sens de véritables réformes, car « l’État social » n’est pas seulement un slogan, mais un concept intellectuel dont les impératifs politiques doivent être assumés.

   Il est nécessaire de donner un souffle démocratique à l’espace politique et l’assainir de la prévarication, de revenir aux recommandations du nouveau modèle de développement, de consacrer le rôle de l’Etat développeur pour réaliser un véritable décollage qui garantisse la souveraineté économique, crée suffisamment d’emplois et préserve le service public. Il est impératif aussi de s’appuyer sur une industrialisation forte et moderne et un tissu entrepreneurial organisé, compétitif, responsable et soutenu qui opère dans un climat des affaires sain, de mettre en œuvre une réforme fiscale équitable et globale et de procéder à une révision radicale des politiques agricoles dans le sens de la sécurité alimentaire et hydrique d’abord. Il est également nécessaire de promouvoir la justice sociale et spatiale, de prendre en charge de manière réelle le monde rural, les petits agriculteurs et les travailleurs agricoles, d’activer la réforme des systèmes de santé et de l’enseignement  en se fondant sur l’hôpital public et l’école publique, de dépasser le plus vite possible les défaillances dans la mise en œuvre du chantier de la protection sociale et d’élaborer un système intégré et efficace pour l’intégration de millions de jeunes qui se trouvent dans une situation de « pas de travail, pas de formation, pas d’éducation ».

Lire en P10 la Déclaration finale du Comité central du PPS

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