En sit-in de protestation devant le Parlement ce jeudi 25 juillet
Khalid Darfaf
En l’absence d’une réponse claire de la part du chef du gouvernement à leur dossier revendicatif, les professionnels de la santé s’arc-boutent sur leurs positions et décident de maintenir le mouvement de grève du 22 au 26 juillet courant.
Selon un communiqué rendu public par la coordination syndicale nationale du secteur de la santé, cette grève concerne tous les établissements hospitaliers, administrations et centres de formation à l’exception des services d’urgence et de réanimation.
Les instances syndicales prévoient également, d’organiser un sit-in national devant le siège du Parlement ce jeudi 25 juillet.
Selon eux, cette action se justifie par le retard de la réponse du chef du gouvernement à leurs propositions légitimes contenues dans l’accord et les procès verbaux signés entre les deux parties.
La coordination syndicale a qualifié d’incompréhensible le silence du gouvernement, en soulignant à cet égard qu’il a soumis à l’Exécutif un document détaillé comprenant toutes les mesures et procédures pour la concrétisation de toutes les revendications des professionnels, mais en vain.
Notons dans ce sens, que ces grèves interviennent quelques jours après la rencontre des syndicats avec Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la protection sociale. Ce dernier avait déclaré mardi dernier à la Chambre des conseillers, qu’un accord a été trouvé avec les syndicats de la santé concernant leur dossier revendicatif. Le chef du département de tutelle a fait savoir qu’il présentera cet accord au chef du gouvernement pour prendre une décision.
Pour rappel, les professionnels de la santé ont été surpris, mercredi 10 juillet, de l’interdiction de l’organisation d’une marche de protestation pacifique à Rabat.
La coordination syndicale nationale a également dénoncé le recours à la pratique de violence injustifiée et l’utilisation des canons à l’eau et de la matraque.
Tout en endossant la responsabilité au Chef du gouvernement, la coordination l’accusé d’avoir fait montre de mépris à l’égard des intérêts des citoyens en se départissant de ses engagements et des accords signés avec les syndicats et qui ont nécessité des dizaines de réunion, a précisé la même source.