Tous les indicateurs le prouvent, en ces moments de fléchissement! Le climat des affaires se montre le bout du nez, en termes de mégaprojets dont les premières étincelles se font se dont sensiblement ressentir.
Le complexe multifonctionnel dont les travaux viennent de démarrer, révèle une réelle impulsion au niveau de la diversification de l’offre qui a constamment fait défaut. De même, le projet immobilier Agadir Bay vient surseoir une dynamique ascendante. D’autre part, on pressentit une véritable mise à niveau de nombre de structures hôtelières reprises et retapées en vue de s’ériger en bâtisses susceptibles de répondre aux normes internationales. Il ne fait alors pas doute que l’hôtellerie constitue l’épine dorsale du tourisme.
Il va sans dire pareillement que le palais royal, situé du côté du littoral sud, relevant de la commune rurale d’Aourir, est en passe de se transformer en unités d’accueil et de loisirs, après être gracieusement dédié à cet effet. Dans le même ordre d’idées, on croit savoir que le secteur du transport terrestre, se trouvant actuellement dans une situation chaotique, renait de ses cendres par la réapparition de certains routiers en la matière. Le volet de la restauration qui débat aussi dans le bourbier de la désuétude, se remet d’aplomb, à travers une volonté manifeste de plusieurs professionnels de la gastronomie auxquels revient le mérite de s’y pencher pour de bon.
Le vent des investissements a soufflé dans une métropole qui ne demande que cela, après une longue période de déboire à ce niveau. Après la pluie, le bon temps, disait la citation. Elle s’appliquerait parfaitement à la capitale du Souss qui, depuis fort longtemps, il semble que la vie économique s’essouffle et les décideurs se trouvent en position de spectateurs. Aujourd’hui, il parait que le coup de fouet est infligé du haut de la sphère pour que la ville et ses environs retrouvent le sourire. Il n’est pas fortuit que les choses dans ce sens sont reprises de main de maitre pour ce nouvel essor multidimensionnel. Cependant, il n’est plus permis qu’elle moisisse encore dans le désordre et l’insalubrité.
L’impulsion économique de cette envergure ne tolère ni contraintes administratives ni délabrement esthétique, encore moins pénurie d’imagination. Ceci étant, vu cette métamorphose de la région qui prend forme d’une manière effective, on s’attendra à une visite royale, tant attendue, dont la présence ne ferait qu’insuffler davantage cette embellie investissementale, par d’autres projets de grande ampleur. Cette entreprise revue à la hausse ressusciterait, sans nul doute, nombre de projets, en état d’hibernation, depuis déjà belle lurette. Il faut bien dire que la capitale du Souss représente un vivier encore fertile de relancer des opérations économiques à grands fonds d’investissement.
Saoudi El Amalki