Faouzi Benzarti a quitté le WAC à la surprise générale pour s’occuper des choses techniques de la sélection des Aigles de Carthage. Benzarti s’est filé au lendemain de la victoire du Wydad de Casablanca face à l’équipe guinéenne de Horoya Conakry (2-0), samedi dernier, au terme de la 4e journée de la phase de poules de la Ligue des Champions, laissant le WAC en tête de son groupe avec 8 points.
La séparation entre un coach et son club ne se fait pas d’une telle manière, même si certains dirigeants du WAC dont le président Saïd Naciri étaient, semble-t-il, au courant des tractations entre Benzarti et la Fédération de son pays. Car une clause morale lie les deux parties avec un contrat précis. Le WAC qui aurait aimé que Benzarti y reste pour continuer son travail, attendait la fin de la ligue des champions d’Afrique pour annoncer son départ. Mais Benzarti qui était déjà en contact avec certains clubs de son pays juste après la fin de la Botola, a préféré autrement. Il l’a confirmé en répondant positivement à l’appel des Aigles.
Le technicien tunisien qui a donc surpris le WAC et tout son entourage, a été nommé sélectionneur de la sélection de Tunisie en remplacement de son compatriote démissionnaire Nabil Maâloul, a annoncé la Fédération tunisienne de football. L’instance tunisienne a attendu quinze jours après la fin du Mondial de Russie où les Aigles de Carthage ont été éliminés au premier tour pour désigner le nouvel sélectionneur national. Certes l’objectif primordial reste la CAN 2019 comme d’ailleurs toutes les sélections en lice dont celle des Lions de l’Atlas. Mais les Tunisiens veulent faire d’une pierre deux coups. Réussir le déclic phycologique pour les Aigles et déstabiliser le WAC, sérieux concurrent pour la Ligue des Champions face à deux grands clubs, l’Espérance de Tunis et l’Etoile du Sahel qui venaient de réussir la qualification pour les quarts de finale.
Chapeau donc aux décideurs du football tunisiens qui ont réussi à récupérer un de leurs grands techniciens, le Cheikh Benzarti, qui a signé un contrat de deux ans renouvelables avec les Aigles de Carthage, comme a indiqué la FTF sans donner d’autres détails.
Benzarti retrouve donc la sélection de son pays qu’il a déjà dirigée en 2011, ainsi que plusieurs équipes locales dont l’Espérance de Tunis et le Club Africain (CA), les deux principales formations de Tunisie.
Chapeau également à Benzarti qui avait entrainé pour la première fois au Maroc, le Raja de Casablanca avec lequel il a réussi un parcours honorable en étant vice-champion du Mondial des clubs remporté par le Bayern Munich (2-0) à Marrakech en 2013, avant de quitter le club rajaoui en fin de saison en frôlant le sacre de champion de la Botola qui était revenu au Moghreb de Tétouan.
Le technicien de 68 ans reprend ainsi les commandes des Aigles de Carthage en remplacement de son compatriote Nabil Maâloul, qui a démissionné après avoir reçu une offre intéressante du club qatari Al-Dahil.
Pour quitter le WAC, Faouzi Benzarti a dû payer sa clause libératoire estimée à 50.000 dollars soit plus de 470.000 dirhams. Cette somme équivaut à deux mois de salaire du sélectionneur tunisien, comme le prévoit son contrat de travail avec le Club des Rouges.
Benzarti n’a donc pas échappé à la règle de verser la somme de sa clause libératoire. Mais le WAC se voit déstabiliser techniquement dans cette période décisive où il est en pleine compétition en Champions league avec l’espoir de défendre son titre.
Rachid Lebchir
quelle hypocrite d’ailleur comme coach technique il est nulle heureusement que le WAC a de bon joueur il leur faut un coach technicien European si le WAC veux evoluer et jouet du bon football vive WAC